Me Miloud Brahimi, qui faisait partie du collectif de la défense, était très contrarié par la décision de report du procès. «Vous remarquez bien que le juge n'a pas précisé que le report du procès est pour ''la'' prochaine session criminelle mais plutôt pour ''une'' prochaine session, sans fixer aucune échéance, la nuance est de taille», nous dit l'avocat de la défense que la décision d'ajournement de cette affaire de corruption et d'escroquerie, qualifiée de l'un des plus grands scandales financiers qu'a connus le pays, semblait particulièrement irriter. Et pour cause. Me Brahimi relève l'anomalie selon laquelle «le décès des personnes mises en cause dans cette affaire n'a pu être confirmé au moment voulu par les services du tribunal criminel près la cour de Blida. Je ne comprends pas comment le décès de ces prévenus n'a pu être confirmé. Franchement, de toute ma carrière professionnelle, je n'ai jamais assisté à pareille situation». A l'adresse du juge Antar Menouar, Me Brahimi avait d'ailleurs déclaré : «Vous disposez pourtant de toutes les possibilités et la loi vous accorde tous les pouvoirs pour vous assurer du décès de ces accusés.» Toujours selon Me Miloud Brahimi,«le juge lui-même, lors d'une visite rendue dimanche, aux accusés, a indiqué qu'il n'y aura pas de report de procès». Pour lui, l'existence de cas litigieux de procédure, cités plus haut, n'aurait pas dû être un obstacle. «Il a tout le pouvoir de vérifier auprès des familles des personnes déclarées mortes», a-t-il ajouté.
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Posté Le : 03/04/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : R K
Source : www.infosoir.com