Le président de la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l'homme (CNCPPDH), Me Farouk Ksentini, a considéré mardi que la liberté d'expression n'était pas la liberté d'"agresser" dans leur conviction religieuse des populations entières réparties sur plus de la moitié de la planète.
Dans une réaction au film islamophobe "l'innocence des musulmans" et les caricatures du journal français "Charlie Hebdo", intitulée (Ainsi va le monde et pas autrement) dont l'APS a reçu une copie, Me Ksentini a indiqué que "La liberté d'expression n'est pas la liberté d'agresser dans leur conviction religieuse par le moyen d'un film et des caricatures obscènes des populations entières réparties sur plus de la moitié de la planète et en la direction desquelles ont été réalisées ces bouffonneries au prétexte d'informer et d'amuser le public Judéo-chrétien".
"En toute matière philosophique, littéraire, artistique etc, la liberté d'expression se ramène avant tout au respect de l'autre dans sa personne et dans ses convictions", a ajouté Me. Ksentini.
Et dès lors qu'il en est autrement," ceux qui enfreignent la règle du respect de l'autre ne sont plus respectables eux-mêmes et ainsi s'ouvre le cycle de la violence", a-t-ajouté.
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Posté Le : 26/09/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Algérie Presse Service
Source : www.aps.dz