Algérie

Me BRAHIM SEDRATI, AVOCAT, CANDIDAT DU FLN À ALGER :



Me BRAHIM SEDRATI, AVOCAT, CANDIDAT DU FLN À ALGER :
A la sortie d'un meeting organisé à la salle omnisports de Birkhadem, notre journaliste a choisi un candidat figurant sur la liste FLN, Me Sedrati Brahim, 58 ans, qui a accepté de répondre à nos questions.
Le Soir d'Algérie : Quelles sont vos impressions sur ce meeting final de la wilaya d'Alger.
Brahim Sedrati : C'est un succès incontestable. La salle comme vous l'avez constaté était archicomble. Des milliers de personnes militants, citoyens, jeunes, moudjahidine, ainsi que des associations de la société civile.
Comment s'est déroulée la campagne électorale du FLN à Alger '
Pour tous les candidats figurant sur la liste elle a été sans répit ; tous les candidats ont sillonné tous les quartiers et communes de la capitale, les quartiers populaires, les bidonvilles, les constructions illicites, les quartiers résidentiels. Nous avons reçu partout un accueil très chaleureux de la part de la population qui dit nous faire toujours confiance plutôt qu'aux autres. Le FLN, contrairement à tous les autres partis, est le plus crédible par sa légitimité historique et par son long combat contre le sous-développement. La création des institutions de l'Etat après 1962, puis la lutte contre l'analphabétisme, la misère, le régionalisme et le développement économique ont fait du FLN un parti de l'unité nationale qui défend l'identité nationale.
Pour vous, le bilan du FLN n'est pas négatif '
Permettez-moi en premier lieu de vous préciser que la décennie noire où l'Algérie a vécu une tragédie nationale n'est pas à imputer au FLN. Ce n'est qu'à partir de 2002 que nous sommes revenus au pouvoir et que la réconciliation nationale ainsi que la concorde nationale ont été durement rétablies grâce au président de la République et à notre soutien inconditionnel : des millions de logements, des emplois, des investissements, d'autres universités, d'autres hôpitaux, d'autres lycées, d'autres barrages, des autoroutes (Est-Ouest) ont vu le jour à partir du moment où nous avons reconquis la majorité dans les APC, les APW, l'APN, et au niveau du gouvernement.
Que propose le FLN de nouveau quant à l'avenir '
Maintenir la paix sociale qui est synonyme de tout développement mais surtout éviter l'autosatisfaction. Il s'agit à l'avenir de reconnaître et de corriger les erreurs du passé, d'instaurer une véritable démocratie au niveau même du parti, de la base au sommet pour un FLN et une Algérie toujours plus forte. Quant au programme économique, il faudra encourager sans limites l'investissement national et étranger, leur lever tous les obstacles d'ordre juridique, économique, foncier, financier ou autre afin de créer le maximum d'emplois pour notre jeunesse, dont le taux de chômage reste important. Il s'agit aussi de revoir les retraites, de valoriser la femme au foyer et pourquoi pas de lancer une allocation- chômage si les conditions le permettent. L'agriculture, le tourisme, le logement et sa distribution, l'éradication des bidonvilles, la lutte contre la corruption et la bureaucratie doivent devenir des réalités concrètes qui tardent à se concrétiser. La décentralisation au niveau des APC ainsi que de très larges prérogatives à ces dernières sont la seule garantie d'une véritable démocratie au profit des citoyens.
De quels nouveaux moyens disposez-vous pour réaliser ce programme '
D'abord, il faut de nouveaux visages, de nouvelles compétences. La liste d'Alger présente à sa tête un cadre supérieur de la nation, ancien ambassadeur, ancien ministre. Il est aussi docteur d'Etat, cadre du parti et ancien moudjahid, et à la tête du Haut Conseil national de la langue arabe, il a réuni sur sa lite (celle du FLN à Alger) les compétences suivantes : un cadre de la nation, un professeur chirurgien- cardiologue, des médecins, des femmes et des hommes universitaires, des docteurs, professeurs d'université, des femmes spécialisées en psychologie sociale, clinique et du travail, des avocats, des architectes d'Etat, des chercheurs dans le domaine scientifique, des présidents d'APC, des élus, des directrices d'entreprises privées, des responsables du secteur de la jeunesse et des sports, de la culture, une journaliste, ainsi que des fonctionnaires du monde du travail et de la santé capables au vu de leur formation, leurs parcours, leur longue expérience dans la responsabilité et leur contact permanent avec le citoyens, les étudiants, et toutes les couches de la société algérienne. Nous promettons de nous faire les avocats du peuple algérien dans son ensemble au niveau de la future Assemblée. Nous avons au FLN notre programme au moment où beaucoup de partis n'en ont pas, hélas.
Un mot sur la crise qui secoue le FLN '
Au FLN, nous avons connu pas moins de 7 secrétaires généraux depuis sa création. Et il y en aura d'autres certainement. Ceci au moment où d'autres partis ont les mêmes SG depuis des décennies. Nous sommes la première force politique du pays et nous le resterons. Le FLN est en quelque sorte antisismique. Ses militants peuvent diverger mais dès qu'il s'agit de l'intérêt du FLN, nous sommes tous unis.




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