MCS: Une gestion saine pour une place honorable

Selon le manager général du club, Abid Hadj-Mekki, le MC Saida ne connaît actuellement aucun problème de gestion, mais juste quelques insuffisances sur le plan financier qui pourront être comblées par une contribution venant des autorités locales et de wilaya. « Contrairement à la plupart des clubs des deux paliers de la LFP, le MCS se trouve heureusement épargné de ce côté-là, et c'est là justement où réside sa force », a affirmé en effet Hadj-Mekki. Et cette particularité est due, selon notre interlocuteur, à la composante de la SSPA/MCS qui compte pas moins de dix-neuf actionnaires qui contribuent tous au financement du club. Le bureau de la société, composé, lui, de onze membres, veille également au grain en restant toujours à l'écoute de l'équipe. « Ce qui fait que les joueurs sont régulièrement payés et peuvent se consacrer uniquement à leur travail », ajouta le manager général. Et cette règle de stabilité à tous les niveaux, clé de toute réussite selon lui, est également observée dans le domaine technique où l'entraîneur Rouabah, qui avait conduit l'équipe la saison passée à une honorable sixième place, a été reconduit. Seule ombre au tableau, le MCS ne peut pas évidemment assurer totalement son autonomie financière. Et comme les dépenses d'un club professionnel sont énormes, explique Abid, il doit compter sur la contribution venant des autorités locales et de wilaya. « L'APC a bien débloqué en début de saison une subvention de 2,5 milliards de centimes en attendant celle du fonds de wilaya », précisera-t-il. Sur le plan sportif, l'objectif du MCS est de décrocher une place honorable. « Techniquement, au vu de l'effectif actuel, le coup est tout à fait jouable et largement dans les cordes de l'équipe