Comme prévu, ce choc a attiré la grande foule au stade du 13-Avril 1958 à
Saïda. Entre un MCS quasiment intraitable à domicile et le champion de la phase
aller, il était difficile d'émettre le moindre pronostic, d'autant plus que,
dans les deux camps, on ne jurait que par la victoire. En championnat, et
toujours à Saïda, les deux formations n'ont pu se départager. Cette fois il
s'agissait de coupe où les données diffèrent quelque peu. Il faut préciser tout
de suite que les olympiens ont développé leur habituel football collectif avec
Messaoud à la baguette, mais les locaux ont répliqué à leur manière. Seulement
Cheraitia l'attaquant du MCS le plus dangereux est tombé trop souvent dans le
piège du hors-jeu tendu par Zaoui et ses proches coéquipiers. A la 35', ce même
joueur en rajouta au lieu de tirer, alors qu'il était en bonne position, à
quelques mètres seulement du gardien visiteur Ghalem. Ce n'était que partie
remise, et alors que les Chélifiens se trouvaient en phase d'attaque dans le
camp saïdi, un contre rondement mené profita au remuant Madouni qui loba calmement
Ghalem sorti à sa rencontre (39'). En seconde période, Ighil a abattu toutes
ses cartes en lançant tous ses attaquants. Et de fait, l'ASO s'installa
résolument dans le camp du MCS. Tour à tour, Seguer, Messaoud ont eu des
opportunités pour égaliser. Le tournant du match a eu lieu lorsque
l'expérimenté gardien Kial repoussa le penalty de Messaoud. Car par la suite
toutes les tentatives des Chélifiens pour égaliser s'avèrent vaines. Pour
expliquer l'échec de son équipe Ighil dira qu'outre l'erreur de la défense,
c'est la multiplication des matches (4 en 12 jours) a pesé sur la balance.
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Posté Le : 16/03/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : Kherbache Ali
Source : www.lequotidien-oran.com