MCOUn Solinas poids plume !

A une semaine du choc de la première journée de championnat qui lui propose pour cette reprise la toujours difficile à manier formation de l'ASO Chlef, le Mouloudia d'Oran ne donne presque aucun signe qui rassure ses inconditionnels. Même la victoire en amical face aux régionaux de l'US Remchi, mercredi dernier au stade Ahmed Zabana sur le score de trois buts à un ne semble pas avoir trop convaincu les supporters mouloudéens sur la valeur de leur équipe.Et ce ne sera certainement pas la joute amicale de cet fin d'après-midi, la dernière de cette période pré-compétitive, face au CRB Sfisef qui devrait combler ce déficit en matière de confiance.
Les signes inquiétants d'une intersaison de tous les dangers ne manquent d'ailleurs pas pour conforter dans leur thèse "ceux qui craignent le pire pour cette saison".
Dernières illustrations en date : les dossiers très mal gérés du défenseur arrière-gauche Abdelli et du milieu de terrain Yahiaoui.
Engagé, puis testé puis renvoyé de l'effectif, Abdelli a de nouveau été réintégré alors qu'il n'a pas effectué la préparation d'intersaison avec le groupe professionnel au moment où le milieu de terrain formé par l'Olympique de Marseille joue au yo-yo avec la direction mouloudéenne, partant et revenant au gré des humeurs du moment, sans pour autant que quelque dirigeant que ce soit ne décide d'y mettre le holà.
Mais plus que la légendaire attitude passive et permissive d'une direction mouloudéenne historiquement aux abois, c'est surtout le laxisme de l'Italien Gianni Solinas qui intrigue le plus, lui qui a accepté sans rechigner la libération de certains joueurs avant de les admettre de nouveau dans son équipe et sans placer un mot une vingtaine de jours plus tard.
L'ancien préparateur physique de l'Entente de Sétif donne d'ailleurs l'impression d'être prêt à travailler et à collaborer avec n'importe quelle personne qui se présente en tenue d'entraînement au stade, léguant aux autres toute autorité.
L'exemple du milieu de terrain Naït Slimani, bien avant ceux d'Abdelli et de Yahiaoui, est du reste, l'une des preuves les plus édifiantes du manque de poids de Solinas en matière de décisions à prendre à propos d'un effectif dont il est, pourtant, le premier responsable !
Ces dérapages de la direction, cautionnés par un Solinas qui ne pèse visiblement pas très lourd dans le cercle décisionnel mouloudéen, n'inquiètent, toutefois, pas autant les supporters et proches des Rouge et Blanc que le faible rendement des coéquipiers de Mohamed Benyettou lors des récentes sorties amicales, ce qui n'est assurément pas le meilleur gage avant d'accueillir l'ASO Chlef dans un derby dont les Oranais font, depuis maintenant cinq longues années, une question d'honneur...
R. B
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