Algérie

MCO : Oran refuse la démission de Djebbari



MCO : Oran refuse la démission de Djebbari
Aouedj : «Si on bat la JSK, on sera à 90% sauvés»
Bentiba : «Tout le monde sait qu'il existe un embouteillage monstre à la Corniche»
L'annonce de démission de Djebbari est en train de faire la Une de l'actualité au point même de voler la vedette à la situation de l'équipe au classement général. En effet, le premier responsable du club, qui a essayé toutes les solutions possibles pour sauver l'équipe, a constaté que le MCO fait toujours du surplace. Découragé par cette situation qui a la peau dure, Djebbari, qui n'a pas trouvé d'autres issues que de renoncer à la présidence du club, semble, cette fois-ci, décidé à aller au bout de ses convictions. Mais voilà, personne parmi les proches du club ou les autorités locales n'a apprécié la sortie médiatique de Djebbari. En plus du DJSL, les membres du conseil administratif refusent catégoriquement son départ en ce moment précis de la saison. Même les supporters qui ont un minimum de bon sens pensent que Djebbari doit rester car l'on voit mal comment l'équipe va être sauvée avec autant de changements à la tête de l'équipe après le départ du staff technique.
Baba ne veut pas s'aventurer
Certains proches du club, connus du reste à la place d'El Hamri, ont décidé de prendre l'initiative de convaincre l'actionnaire majoritaire du SSPA, Mohamed Belhadj, à se rapprocher de la direction du club et travailler en étroite collaboration avec l'actuel
P-DG, Youssef Djebbari. Le but est de dissuader ce dernier à jeter l'éponge lui qui s'est plaint du fait de se retrouver seul face à une situation critique alors qu'auparavant les autres membres du conseil administratif et même les autorités locales lui ont promis de l'aider dans cette très ardue tâche. Constatant que le purgatoire s'approche dangereusement, Youssef Djebbari a voulu prendre les devant et tirer la sonnette d'alarme en guise de cette annonce de démission qui ne sera jamais acceptée par les membres du conseil d'administration et aussi les pouvoirs publics dans cette période de la saison. C'est pourquoi certains de ses partisans ont décidé d'agir en souhaitant réunir les membres du conseil administratif, à leur tête Baba, pour le convaincre à revenir à de meilleurs sentiments. Mais aux dernières nouvelles, l'ancien président de Aïn Turk a été contre l'idée de se rapprocher du club en cette période précise.
Il n'a pas l'intention de revenir
Ce n'est pas seulement la situation de l'équipe et ses relations très tendues avec Djebbari qui poussent Baba à ne pas revenir au Mouloudia d'Oran. Bien qu'il soit l'actionnaire majoritaire lorsqu'il a acheté toutes les actions de Mehiaoui, Mohamed Belhadj a affirmé à ses proches qu'il ne veut plus entendre d'un quelconque poste de gestion au niveau du Mouloudia d'Oran. Loin d'être remis de ses émotions puisque à chaque fois on avorte d'une manière peu cavalière sa venue au MCO, Mohamed Belhadj a certainement peur de tomber encore une fois de haut. Pour lui, le MCO fait partie du passé et il ne reviendra plus.
Belhadj : «Voici pourquoi je ne suis pas intéressé»
L'actionnaire majoritaire de la SSPA, Mohamed Belhadj, ne veut pas s'avancer dans un climat aussi hostile. Il l'explique : «Je ne suis pas intéressé par la présidence du Mouloudia en particulier en cette période. J'ai vécu des moments difficiles à chaque fois où je m'apprête à venir en aide à l'équipe. En 2008, j'ai aidé le MCO à ma façon. En début de saison, j'étais prêt à revenir et j'ai même postulé à la présidence, mais des personnes malintentionnées ont accroché des banderoles contre moi et maintenant quand l'équipe est mal lotie, on souhaite mon retour. Non, ce n'est pas comme ça qu'on fonctionne.» Il ajoutera : «Cela dit, je souhaite que les proches du club se mobilisent derrière le MCO afin de le sauver de la relégation. Personnellement, je suis prêt à aider l'équipe si on a besoin de moi mais je ne postulerai à aucun poste pour le moment. Peut être en fin de saison.»
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Aouedj : «Si on bat la JSK, on sera à 90% sauvés»
L'international olympique des Hamraoua, Sid-Ahmed Aouedj, pense qu'une victoire à Tizi Ouzou ouvrira aux Hamraoua les portes du maintien. Il estime aussi que l'équipe devra profiter de la crise interne de la JSK comme cette dernière a pu le faire durant le match de l'aller.
Dans quel état d'esprit le groupe a repris le travail après ce nul concédé face à l'USM Alger '
C'est difficile de digérer ce résultat car ce nul nous a un peu plus compliqué la tâche. C'est toujours rageant de rater des points qui étaient de surcroît à notre portée. Maintenant, ça ne sert à rien de se lamenter car si on veut assurer notre maintien, il faut qu'on tourne la page et penser aux prochains matches.
Mais plusieurs éléments ont raté la séance d'avant-hier'
J'ignore la raison, mais je dois dire que les joueurs doivent prendre leurs responsabilités car le maintien de l'équipe est entre leurs mains. J'espère que tout le monde sera présent cet après- midi (entretien réalisé hier à midi).
A combien estimez-vous les chances de maintien du Mouloudia '
Je pense que nos chances sont intactes. Certaines mauvaises langues essayent de nous enterrer trop vite. Certes, notre mission est difficile, mais elle est loin d'être impossible. Quand je vois que le NAHD croit encore en ses chances alors pourquoi se décourager ' Au contraire, je pense que le Mouloudia à toutes les chances de rester en Ligue 1. Mais il faut qu'on assure cet objectif le plus tôt possible.
Comment comptez-vous le faire '
Il faut tout d'abord assurer un résultat positif à Tizi Ouzou. Il faut qu'on aille avec l'idée de gagner. Ensuite, il faut battre le MCS. Si on arrive à engranger six points en deux matches, je pense qu'on sortira de la zone des relégables et ce sera un grand pas vers le maintien.
Pensez-vous que l'équipe a les moyens d'aller gagner à Tizi Ouzou '
Je sais seulement que la JSK est en nette baisse de régime ces derniers temps. Un grand club quand il commence à douter perd ses forces. La JSK, qui a été éliminée de la coupe et qui a perdu à El Harrach, est en pleine période de doute. Il faut en profiter pour aller chercher la victoire. C'est d'ailleurs comme ça que cette équipe est venue nous battre durant la phase aller. A nous de le faire autant.
Toutefois, les défenseurs de la JSK que sont Belkalem, Bitam et Khelili vous connaissez bien et vous et Belaïli'
(Rires) n'oubliez pas aussi qu'on les connaît aussi bien. Cela fait deux ans qu'on joue ensemble en EN Olympique. Donc, on se connaît très bien. Croyez-moi qu'on arrivera les surprendre.
Qu'en est-il de vos contacts avec le FC Bruges '
C'est le statu quo. Personnellement, je suis beaucoup plus préoccupé par l'avenir de mon équipe. Il faut attendre la fin de saison pour y voir plus clair.

Bentiba justifie son retard de 10 mn
«Tout le monde sait qu'il existe un embouteillage monstre à la Corniche»
Le jeune milieu de terrain des Hamraoua, Mohamed Bentiba, qui a payé les frais de la colère de l'entraîneur qui n'a pas apprécié l'absence de plusieurs éléments clés à la reprise, tient à justifier ce retard : «Tout d'abord, je tiens à préciser que je suis arrivé à l'entraînement avec seulement dix minutes de retard et pas plus. Je suis parti de mon domicile à 1h de la séance. J'ai dû prendre avec moi mon coéquipier Tiah. Mais la circulation à la mi-journée est terrible que ce soit au centre-ville d'Oran ou à la sortie de la ville via le tunnel de la Corniche. Il a fallu plus d'une heure pour arriver jusqu'aux Andalouses.» Il enchaîne : «Bon, l'entraîneur a décidé de m'interdire l'entraînement, je dois respecter sa décision. Je me suis entraîné aux côtés du groupe avec Tiah. Dorénavant, je tâcherai de me présenter à l'heure.»
Savoy ne veut pas commenter l'absence des joueurs
Bien qu'il soit déçu du comportement peu responsable de certains joueurs ayant fait l'impasse sur la séance d'entraînement d'avant-hier, le coach suisse n'a pas voulu jeter un pavé dans la mare en s'abstenant à tout commentaire. Joint hier par téléphone, Raoul Savoy nous a confirmé qu'il n'a pas apprécié cette cascade de défections lors de la reprise mais qu'il n'a pas l'intention de dire ce qu'il pense à la presse. «Je ne ferai aucun commentaire là-dessus mais ce qui est sûr ce que j'aurai des choses à dire à mes joueurs. Je préfère leur parler en face», se contente de dire l'entraîneur helvétique qui devait sermonner les absents hier après-midi lors de la séance d'entraînement qui avait eu lieu au complexe sportif de Aïn Turk.
Le coup de gueule de Benattia
Le capitaine des Rouge et Blanc, Madjid Benattia, a dû rentrer dans une colère noire contre les joueurs qui se sont absentés sans raison valable. «Je ne connais pas les raisons de ces absences mais honte à ceux qui ont séché l'entraînement sans raison», dira Madjid Benattia. Et de poursuivre : «J'ai peur que certains laissent tomber l'équipe. En tous les cas, celui qui ne veut pas jouer qu'il nous le dise maintenant car on va aborder des matches décisifs. On a besoin de ceux qui s'investissent à 100% et se défoncent sur le terrain.»


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