MCO - Les membres de la SSPA reviennent à de meilleurs sentiments: Un émigré proposé pour investir dans la société sportive

Un émigré au nom de Othmane Mohamed Tami, âgé de 69 ans, a été proposé par un Oranais établi en France et connu sur la scène sportive, pour présider aux destinées du MCO. Pour prouver sa bonne volonté, l'intéressé s'est déplacé à Oran et a rencontré les représentants et membres influents du Mouloudia tels que Hadj Larbi Khaled, président du comité des sages, Fréha Mohamed et Ahmed, Hadj Beddiar, Hadj Sadok, Hadj Bloufa et d'autres personnes ayant assisté à cette rencontre. Selon notre source, il semblerait que l'émigré en question, qui s'est bien renseigné sur la situation du club, s'est dit prêt à investir dans la société sportive du MCO. Selon certains présents à ladite rencontre que nous avons sollicités, on nous a fait savoir que l'invité présente quelques garanties solides avec l'avantage que c'est un nouveau au club. Avant de regagner Paris, l'intéressé a promis de revenir pour intégrer le staff des actionnaires. Mais on n'est pas encore là, en raison de certaines mauvaises habitudes qui sont légion. Ceux qui ont propulsé Mehiaoui veulent aujourd'hui son départ, les autres qui ont destitué Djebbari il n'y a pas si longtemps exigent son retour. Au fait, pourquoi seulement au Mouloudia d'Oran, un prétendant à la présidence doit passer par l'aval des anciens joueurs ? Amateurisme ou professionnalisme, peu importe, au MCO c'est la guerre des clans qui prime au détriment de l'intérêt du club et de sa riche histoire. Qu'on le veuille ou pas, le MCO est devenu au fil des années l'otage de certains intérêts. Il faut le dire et pourquoi le nier, certaines personnes se rangent du côté du plus offrant sans tenir compte des critères exigés pour un président de club digne d'un club professionnel. A cette cadence, le MCO, le géant aux pieds d'argile, commence à faire douter ses inconditionnels qui ne savent plus à quel saint se vouer. Tout le monde sait que Mehiaoui a injecté de l'argent mais il a été mal conseillé. Djebarri, qui est souteu par ses proches collaborateurs, peut connaître le même sort, car en football, nul n'est à l'abri des mauvaises surprises. En tout cas, Djebbari se prépare à intégrer la SSPA/MCO au même titre que Belhadj Mohamed dit «Baba» qui avait rencontré auparavant Mehiaoui. C'est un remue-ménage dont les Mouloudéens se seraient bien passés. Déjà bien avant la fin de l'exercice écoulé, le jeu des coulisses n'a pas épargné le club. Les décisions prises à la hâte, les erreurs impardonnables commises dans le recrutement lors de l'intersaison écoulée et la manipulation ont fait que le MCO est devenu par la force des choses un club quelconque qui n'incite plus au respect. Ces moments de crise que traverse actuellement le Mouloudia risquent de provoquer l'implosion à tout moment, ce qui a fait réagir le président du comité des sages. «Je suis venu pour bâtir et non détruire, rassembler les forces vives du club et non les diviser. Si cette situation persiste, je serai contraint de prendre du recul car je ne peux jamais cautionner le faux et les magouilles, ces actes de violence et ce manque de respect au sein du MCO. Je ne veux pas être le dindon de la farce et là, je préfère me retirer. Il ne faudrait pas comprendre mon recul comme un silence, au contraire, je dénoncerai tous les abus et complots pouvant porter préjudice au MCO. C'est une honte pour un club qui a enfanté de grands martyrs», nous a déclaré Hadj Belarbi Khaled après avoir réussi à réunir Mehiaoui, Djebbari et toute la famille mouloudéenne. Quel sera le sort alors du grand Mouloudia ? C'est la question qui hante les esprits des amoureux mouloudéens. Pour en savoir plus, nous avons contacté à plusieurs reprises Abdelillah Larbi, P-DG de la SSPA/MCO, mais ce dernier n'a pas daigné répondre à nos appels. A cet effet, nous avons appris que les membres du SSPA/MCO sont revenus sur leur décision de retrait. Par ailleurs, Hassen Kalaidji, directeur général de la société par actions du MCO, affirme sur le site du club qu'une fois la démission de Mehiaoui du CSA effective, il dispose d'un délai de quarante-cinq jours pour organiser cette AGE.