8 matches sans succès, la honte !
Ils gèrent le Mouloudia comme on gère une épicerie. L'aspect sportif et le challenge sont le dernier de leurs soucis. Ils aiment voir le club jouer pour le maintien car, le sauver de la relégation, c'est moins compliqué que de jouer les premiers rôles, et cela leur permettra de se pencher sur leurs intérêts personnels sans être dérangés. Ils ont fait du MCO, jadis un grand club sur le plan national et continental, une équipe de quartier et ils en sont fiers. Loin du club, ils usent des plus sales des stratagèmes pour y revenir. Supporters, quand ils sont au MCO, et systématiquement opposants quand ils sont loin. Des manipulateurs sans scrupules mais des ignorants quand il s'agit de parler football, ils aiment faire du social. Vous les avez certainement reconnus. Ce sont les dirigeants qui se succèdent à la tête du Mouloudia d'Oran et qui sont tous, un par un, clan par clan, responsables de la situation actuelle de l'équipe. Ils ont la peau dure. On les conspue ; on les hue ; on les insulte, et on tente de les agresser mais ils reviennent quand même. Ils donnent l'impression d'être orgueilleux, aisés et connaisseurs mais, en réalité, ils n'ont ni principes ni personnalité. Leur seule devise est de se faire un nom et de gérer d'une manière douteuse l'argent qui ne leur revient pas de droit. Ils traitent les supporters de voyous mais ils ont clochardisé le club. Ce n'est pas à eux que sont adressés ces petits mots mais pour nos aimables lecteurs car si ces «irresponsables» dirigeants ou opposition ont un minimum de dignité, qu'ils laissent le club tranquille au lieu de l'humilier de la sorte ! Mais ils ne le feront jamais...
Le MCO mérite mieux, c'est sûr !
Au royaume des aveugles le borgne est roi. C'est avec ce slogan qu'on agit au Mouloudia d'Oran pour désigner les présidents. On a tellement clochardisé l'environnement du club que ce sont les mêmes personnes qui sont en train de se succéder à sa tête. Au MCO, on n'a d'ailleurs jamais senti que l'équipe était passée de l'amateurisme au mode professionnel tant ce sont toujours ces vieux réflexes qui reviennent et que ce sont les mêmes têtes que l'on retrouve à côté des vestiaires du stade Zabana. Ce sont ces mêmes personnes qui parlent au nom du club ou au nom de l'opposition. Tout le monde à Oran a peur d'un changement radical qui risque d'éloigner ces prétendus décideurs car, à Oran, il existe quand même des personnes capables de gérer le MCO avec l'argent de l'Etat et des sponsors mais on a décidé de clochardiser le club et de décourager toute bonne volonté qui s'approcherait du club.
8 matches sans succès, la honte !
Moi personnellement, si j'étais un des responsables d'un club aussi prestigieux que le Mouloudia d'Oran, qui a gagné des titres nationaux et internationaux, qui a été finaliste de Coupe d'Afrique des clubs champions, un club qui a fait bénéficier la sélection nationale de joueurs comme, Hadefi, Fréha, Mehdi, Bensaoula, Belloumi, Chérif El Ouazzani, Tasfaout, Meçabih, Haddou et j'en passe... j'aurais eu honte de me manifester alors que l'équipe est actuellement lanterne rouge du championnat sans avoir gagné le moindre match pendant huit journées avec, en prime, une humiliante défaite contre le MCEE. Ces parties conflictuelles trouvent le moyen de s'expliquer et d'échanger les accusations sans se douter un seul instant que ce sont eux le mal du Mouloudia.
Dérouler le tapis rouge pour Naftal, mon 'il !
Un dirigeant ne cesse de parler au nom de NAFTAL, prétendant que sa mission est de dérouler le tapis rouge pour cette filière de Sonatrach. Au train où vont les choses, ce dirigeant va remettre un véritable cadavre aux responsables de Naftal, lesquels, d'ailleurs, ne savent pas sur quel pied danser face à cette situation conflictuelle dans laquelle se trouve le Mouloudia d'Oran. En tout cas, ils risquent de reprendre un club où les voyants seront tous au rouge...
Foussi : «Un changement radical s'impose au MCO»
C'est avec un pincement au c'ur que l'ancien virevoltant arrière droit des Hamraoua des années 80 parle de la situation actuelle de l'équipe : «Cela fait dix ans que le MCO est au fond du gouffre avec les résultats qu'on connaît. Malheureusement, ce sont les mêmes personnes qui sont à l'origine des malheurs du club qui partent et qui reviennent et commettent encore les mêmes erreurs.» «A chaque saison, on effectue la même préparation d'intersaison qui a l'allure d'un séjour touristique ; on engage des joueurs vétérans et d'illustres inconnus sans que personne ne daigne lever le petit doigt. On remplit aussi les poches des staffs techniques qui n'ont aucun bagage exception faite pour certains. Personnellement, en tant qu'ancien joueur de la belle poque du Mouloudia, je suis bien comme ça avec un modeste boulot plutôt que de m'impliquer, au risque de salir mon nom aux yeux de ceux qui gardent une belle image de moi» dira à c'ur ouvert Foussi, avant d'ajouter : «La solution n'est pas entre mes mains mais entre celles de ceux qui accaparent le club. Personnellement, je suis jaloux de voir l'organisation au sein des autres clubs alors que, dans un passé récent, le MCO était un modèle. C'est navrant.»
L'ancien joueur et président de section, Arezki Lebbah, sort de son mutisme
«Si la crise persiste, l'équipe risquera la Ligue 2»
C'est avec son franc-parler habituel que l'ancien joueur du Mouloudia d'Oran, et ex-président de section du club entre 2004 et 2006, a décidé de rompre le silence et d'évoquer la situation actuelle du Mouloudia. Installé depuis une année déjà à Alger, l'ancien homme fort du Mouloudia lance un appel aux deux parties pour régler leur différend loin de la justice.
Comment avez-vous appris le dernier résultat du Mouloudia d'Oran face au MCEE '
J'ai été désagréablement surpris par ce résultat. Je m'attendais un peu à cette défaite car j'ai appris dans ces mêmes colonnes que l'équipe est en crise et qu'elle s'est déplacée sans dirigeant. Face à cette débandade, il ne fallait pas s'attendre grand-chose à mon avis. Malheureusement, j'ai eu l'occasion de voir le MCO à l''uvre cette saison face à la JSK à Tizi-Ouzou. Je trouve qu'ils ont fait un bon match. Nous avons une bonne équipe mais les problèmes finissent souvent par avoir raison de l'équipe.
A votre avis, où se situe le mal puisque vous pensez que le MCO possède une bonne équipe '
C'est clair, il existe deux parties en conflit. Pas plus tard qu'avant-hier, j'ai lu que Djebbari avait eu gain de cause et que la justice avait rouvert le dossier. Je me demande qui va gérer l'équipe maintenant et avec quel moral les joueurs vont se préparer. Le problème actuel au Mouloudia, c'est qu'il n'existe plus cette troisième partie neutre qui a le poids de réconcilier les deux antagonistes. Malheureusement, les gens qu'on appelle les sages prennent souvent position. Ce n'est pas leur faute car on arrive à les induire en erreur. A l'époque où j'étais joueur, on n'avait jamais vu quelqu'un ester un autre en justice.
Qui est responsable de cette situation, selon vous '
Cette situation est provoquée par des fauteurs de troubles et aussi par des erreurs accumulées depuis quelques années. Déjà, Mehiaoui avait bâti cette société sur des bases peu solides, d'où le problème actuel de l'équipe. Sinon, on est dans une impasse. D'un côté, Djebbari qui, il faut reconnaître, a sauvé le MCO d'une relégation certaine la saison passée, et moi personnellement, je lui tire chapeau, et de l'autre, deux dirigeants, Abdelilah et Kalaïdji, qui veulent éviter la prison. Ils ne vont pas quand même aller en prison pour avoir aidé l'équipe à démarrer la saison passée ! Mais si la société était partie sur des bases solides et saines, on n'aurait jamais été confrontés à ce genre de problème.
Quelle serait la solution pour régler ce problème '
Je ne sais pas trop ! A mon avis, il faut que ces deux parties au conflit le règlent d'une manière pacifique. L'erreur est que ce conflit soit porté à niveau de la justice qui risque de ne trancher que très tard. Malheureusement, les deux parties savent cela car connaissant très bien la procédure au niveau de la justice. Il faudrait trouver une solution à l'amiable. Djebbari aurait pu payer Baba et éviter les déboires à Abdelilah et Kalaïdji. A présent, c'est le club qui paye les frais de ce conflit. Si jamais cette situation persiste, le MCO se retrouvera en Ligue 2 en fin de saison. Alors, à l'occasion de l'Aïd, je lance un appel pour que la sagesse l'emporte car le MCO a besoin de tout le monde que ce soit Djebbari, Abdelilah, Kalaïdji, Belabbès et même le fils d'Elimam. Ils doivent seulement s'entendre.
Pensez-vous que le MCO est capable de se ressaisir si la situation se règle '
Oui, car je trouve que le MCO possède une bonne équipe sur le papier. Il faut reconnaître que nous avons réalisé un bon recrutement cette saison. Haddou Moulay a fait un excellent travail. Je ne vois pas pourquoi les gens lui en veulent. Nous avons réalisé l'un des meilleurs recrutements. J'espère vivement que tout se règlera dans les prochains jours.
Djebbari et Abdelilah, à chacun son AG des actionnaires
Après avoir réussi à annuler au niveau de la justice le premier verdict qui a prononcé le non-lieu pour le duo Kalaïdji-Abdelilah, puisque une nouvelle enquête sera ouverte, Djebbari Youssef a décidé de reprendre le pouvoir avant-hier en déclarant à la Radio Chaîne 3 : «Je vais convoquer l'AG des actionnaires après l'Aïd.» Une action que seul le P-DG pourrait mener. Autrement dit, Djebbari qualifie la décision de justice comme un avantage qui lui permet (momentanément, bien sûr) de reprendre son poste de premier responsable du club. Cela se passe au moment où Larbi Abdelilah se considère toujours comme le président légal et songe, lui aussi, à convoquer l'AG après l'Aïd. Abdelilah ou Djebbari, pour qui vont rouler les actionnaires '
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Posté Le : 25/10/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Amine Lamri
Source : www.lebuteur.com