MCO Cherif El-Ouazzani démissionnerait samedi

Sauf improbable retournement de situation, l'entraîneur du Mouloudia d'Oran, Si Tahar Cherif El-Ouazzani, quittera samedi son poste, à l'issue de la rencontre face au Chabab Ahly de Bordj Bou-Arréridj, quel que soit le résultat de cette joute durant laquelle les Rouge et Blanc d'El-Hamri joueront une partie de leur avenir en Ligue 1.
Son avenir proche, Cherif El-Ouazzani ne le voit, ainsi, pas au MCO. L'énorme pression qui pèse sur ses épaules, l'hostilité d'une partie du public mouloudéen, la difficulté de la mission mais aussi et surtout le double jeu de son président Larbi Abdelilah l'incitent à rendre le tablier et à quitter son poste. Etant fatigué de cette hypocrisie flagrante de la part de ceux qui lui servent à chacune de leur rencontre des sourires de façade pour aller ensuite négocier avec d'autres techniciens, Cherif El-Ouazzani préfère s'en aller, au lieu de continuer à supporter ce qu'il qualifie de 'pure trahison".
Faisant contre mauvaise fortune bon c'ur, le champion d'Afrique des nations 1990 continue, avec le sérieux qu'on lui connaît, de préparer son équipe pour le très important match de samedi face au CABBA.
Si Tahar espère en son for intérieur quitter son poste avec les honneurs d'une victoire et la satisfaction d'avoir laissé le Mouloudia d'Oran là où il l'avait trouvé lorsqu'il l'avait pris en main, c'est-à-dire en position de non relégable.
C'est que le jeu de coulisses et de rôles au sein de la bâtisse mouloudéenne a fini par avoir raison de son abnégation et de sa volonté de faire cette fois-ci front aux difficultés pour aller au bout de son objectif de permettre au MCO d'assurer sa pérennité parmi l'élite du football national et d'éviter, ainsi, une seconde rétrogradation après celle, historique, de 2008.
Pour lui succéder, aucun nom 'crédible" n'a été avancé par ceux qui tirent les ficelles et qui ressemblent plus à d'apprentis sorciers en manque d'inspiration qu'à de sérieux dirigeants auxquels incombe actuellement la mission de présider aux destinées d'un Mouloudia d'Oran plus que jamais malade de telles pratiques de m'urs douteuses.
R B