Algérie

MCO : Chérif El Ouazzani : «Je suis victime d'un complot de la part de certains hypocrites»



MCO : Chérif El Ouazzani : «Je suis victime d'un complot de la part de certains hypocrites»
«Je serai le premier heureux de voir Ighil débarquer au MCO» «C'est connu, on n'aime pas les enfants du club»
Le coach du Mouloudia d'Oran, Chérif El Ouazzani Si Tahar, ne décolère pas surtout qu'il vient de confirmer que le P-DG de la société, Larbi Abdelilah, a affirmé ses contacts avec Ighil et aussi Benchadli. 'Comme je l'ai déjà dit hier, ce genre d'informations ne me dérange pas moi seulement mais ça perturbe beaucoup le groupe et aussi ma relation avec les joueurs. Comment pourrais-je désormais aborder le plan psychologique qui est très important à la veille de ce genre de match alors que la plupart des joueurs pensent que cette rencontre de samedi sera ma dernière. Je pense que ces gens qui sont en train de tout faire pour me pourrir l'existence n'ont pas mesuré l'ampleur de leur acte. Ils veulent, certes, ma peau mais ils sont en train de casser leur propre équipe», dira Chérif El Ouazzani, avant d'enchaîner : «Des dirigeants qui sont connus pour leur hypocrisie sont en train de véhiculer les pires rumeurs à mon sujet. Ils manipulent des supporters contre moi pour frapper de plein fouet la stabilité de l'équipe. Leur but est de me pousser vers la sortie en utilisant les coups les plus sales.»
«Je serai le premier heureux de voir Ighil débarquer au MCO»
Concernant les contacts confirmés, d'ailleurs, par Abdelilah avec l'ex-sélectionneur national, l'entraîneur Chérif El Ouazzani pense qu'il serait très heureux et honoré de voir un entraîneur de la trempe d'Ighil débarquer au Mouloudia. «Ils croyaient qu'en contactant Ighil, ils allaient me déranger. Au contraire, ils s'estiment heureux s'ils parviennent à ramener un coach de sa valeur. Je serais le premier à être content de travailler avec Ighil. Je lui cèderai avec plaisir ma place d'ailleurs», précise Chérif El Ouazzani, avant d'expliquer sa colère : «Je ne suis pas contre Ighil mais le fait que les dirigeants soient allés solliciter plusieurs entraîneurs sans me souffler le moindre mot et ce c'est qui m'a fait mal.»
«C'est connu, on n'aime pas les enfants du club»
Chérif El Ouazzani pense que cette campagne de déstabilisation menée contre lui a dépassé les bornes. «C'est connu, au MCO, on n'aime pas les enfants du club. Est-ce qu'un joueur ayant pas moins de 19 ans au service de l'équipe en tant que joueur avant de répondre à chaque fois présent quand on a besoin de lui, mérite tout cet acharnement ' Je connais très bien les intentions de mes opposants. Ils veulent salir mon image mais, surtout, me faire sortir par la petite porte», dit-il.
«Dans ce contexte, le match du CABBA sera compliqué»
Le coach des Hamraoua essaye tant bien que mal de protéger le groupe de ces problèmes qui fusent de partout, afin de gagner ce match contre le CABBA. «Que voulez vous que je vous dise ' Ce match contre le CABBA n'est pas du tout facile car cet adversaire demeure un concurrent direct dans la mesure où il est pratiquement dans la même situation que nous. Cette équipe a du mal à gagner depuis le début de la phase retour. Il va vendre très cher sa peau ici à Oran. Le groupe devra avoir toute la concentration et la volonté voulue pour espérer gagner ce match», dit-il.
CABBA, son dernier match '
Très affecté par les stratagèmes montés contre lui par certains dirigeants et proches du club, Chérif El Ouazzani aurait pris la décision de jeter l'éponge juste après le match contre le CABBA. En effet, le coach du Mouloudia qui donne l'impression d'être très dépité par le comportement de certaines personnes de l'entourage, qui sont en train d'user de tout leur poids pour lui rendre la vie dure, aurait confié à une personne proche du club qu'il devra partir juste après le match du CABBA quel que soit le résultat réalisé en fin de match. Chérif El Ouazzani a même l'intention de gagner ce match pour quitter le MCO par la grande porte.
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Abdelilah menace de partir !
Sous une forte de pression à cause, tout d'abord, des mauvais résultats de l'équipe qui n'arrive pas à se tirer d'affaire, et aussi cette histoire de contacts avec d'autres entraîneurs, sans oublier ses procès en justice qui l'opposent au président du club amateur, le P-DG de la société, Larbi Abdelilah, a confié à ses proches qu'il songe réellement ces temps-ci à quitter le navire avant que la situation ne se dégrade. Montré du doigt par la plupart des supporters qui voient en lui le premier responsable du marasme dans lequel vit le club actuellement, Abdelilah ne supporte plus les critiques et de facto cette pression qui est en train d'augmenter de plusieurs crans. Déjà, Abdelilah, qui a eu un accrochage avec un de ses proches collaborateurs, il y a de cela quelques jours avant le match contre le CRB, avait juré de ne plus remettre les pieds au club avant de revenir au lendemain sur sa décision et accompagner l'équipe à Alger. Les évènements après la défaite poussent ainsi le P-DG à songer à prendre du recul et céder son poste de premier responsable de la société.
La subvention du MJS le freine
Beaucoup plus préoccupé par la subvention du MJS qui avoisine les cinq milliards de centimes, Abdelilah, qui a entamé les démarches pour avoir cette somme en achetant deux minibus, histoire de justifier l'argent du ministère, n'a pas l'intention, selon ceux qui le connaissent très bien, de mettre la clé sous le paillasson avant de bénéficier de cet argent. Abdelilah a, en effet, l'intention de récupérer son argent et celui de Baba avant de céder son poste. Il commence, d'ailleurs, à savoir que ses chances de rester gestionnaire ou salarié chez Naftal s'amenuisent considérablement vu ses difficultés à gérer un club de la trempe du MCO. Les hauts responsables du futur propriétaire du club sont, en effet, au courant de tout ce qui se passe actuellement au Mouloudia et ne devront en aucun cas refaire confiance à ceux qui ont participé au marasme du club.
Il est partagé entre Baba et Djebbari
Voulant jouer au pacificateur, Larbi Abdelilah, qui est en train d'établir des liens normaux avec Djebbari, qui était pas si longtemps son ennemi juré, aurait soulevé l'ire des décideurs du côté de la Corniche. Ces derniers n'ont, en effet, point apprécié le fait que le P-DG rencontre à nouveau Djebbari alors que ce dernier mène une action contre lui en justice. Une situation qui nous fait rappeler celle de l'été où Abdelilah s'attablait avec Baba alors que le propriétaire du complexe Mezghena venait de l'ester en justice. Donc, pour devenir ami avec Abdelilah la solution est claire. Le traduire en justice et ce ne sont pas les exemples qui manquent...
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Senouci et Layati grippés
Deux éléments risquent de sauter de la liste des 18 qui sera en principe établie demain à l'occasion de la dernière séance d'entraînement. Il s'agit d'Ammar Layati toujours grippé et de Senouci Bouziane qui a été interdit d'entraînement, hier, par le staff médical à cause d'une forte fièvre. Les deux joueurs, qui ne se sont pas entraînés cette semaine, ne devront pas être retenus pour le match contre le CABBA.
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Aoued en tenue de ville
Absent depuis la reprise des entraînements en début de semaine, Aoued Mohamed Amine a fini par donner signe de vie. En effet, le joueur en question aurait fait un voyage exprès en France avant de revenir avant-hier. Le joueur, qui s'est présenté à l'entraînement en tenue de ville, ne devra pas s'entraîner aujourd'hui. Le joueur sait très bien qu'il ne sera pas retenu pour le match contre le CABBA.
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Il sera prêt pour le match contre le CABBA
Achiou rejoint le groupe...
Ménagé avant-hier à l'occasion du match amical contre la JS Sig, Hocine Achiou a réintégré hier matin le groupe aux entraînements. Le joueur se dit, en effet, prêt pour le match contre le CABBA samedi prochain au stade Ahmed-Zabana.
...Berradja aussi
Même chose pour Seddik Berradja qui a repris le chemin des entraînements avec le groupe. Ainsi, le MCO vient de récupérer ses deux éléments avant le jour J. L'entraîneur Chérif El Ouazzani, qui a émis des réserves concernant la participation des deux joueurs attendra, aujourd'hui, pour trancher la question.


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