MCO : Baba va-t-il faire machine arrière '

«Je tiens à Cherif El Ouazzani»
Ouasti : «Seuls les enfants du club peuvent remettre le MCO sur rails»
Apparemment, chaque jour apporte son lot de surprises au Mouloudia d'Oran. Selon une source crédible et très proche, Mohamed Belhadj, annoncé comme futur P-DG de la société du Mouloudia, risque de faire marche arrière. La pression exercée par son entourage, dont les membres de sa famille, les dettes du MCO et ses doutes envers les intentions de Djebbari sont autant de paramétres qui poussent Baba à chercher une issue de secours et ne pas prendre en main les destinées du club en tant que premier responsable. Tout d'abord, certains proches à Baba le déconseillent d'investir au Mouloudia, lui qui a déjà mis beaucoup d'argent dans ce club avec tous les problèmes qu'on connaît. L'autre raison est relative au fait que tout le monde estime à Oran qu'il est impossible que Djebbari et Baba cohabitent, car l'on imagine mal ce premier accepter d'abandonner ce poste de P-DG et d'injecter de l'argent dans la société, alors qu'il n'est même pas actionnaire. Toujours dans le registre des finances, les dettes qui s'élèvent à 12 milliards de centimes font aussi trembler Mohamed Belhadj. Une somme colossale que Belhadj n'a guère l'intention de régler lui-même. Ce sont autant de raisons qui sont en train de semer le doute chez celui qui est pressenti à la présidence du club, dimanche prochain.
Il redoute le scénario de 2008 et 2011
Ayant déjà injecté de l'argent, avant de sortir par la petite porte à deux reprises, Mohamed Belhadj ne veut pas qu'on applique sur lui l'adage qui dit 'jamais deux sans trois'. En effet, en 2008 et 2011, Baba a dû injecter de l'argent à l'intersaison, avant d'être éliminé d'une manière peu chevaleresque. C'est pourquoi, il tient à éviter les précédents scénarios du moment qu'il n'a pas confiance en les membres du conseil d'administration. Il est fort possible que Baba soit accompagné d'un de ses conseillers lors de la prochaine réunion du conseil, pour «imposer» encore une fois ses conditions, avant de signer sur un quelconque PV.
Il va demander d'autres garanties du conseil d'administration
Gagné par le doute, Baba, qui commence à sentir la pression monter davantage, a fui hier son lieu de travail. Belhadj semble vouloir mettre sur table d'autres conditions, que celles posées à Djebbari lors de la réunion de lundi passé. Si le conseil d'administration, dont Djebbari fait partie, accepte les nouvelles conditions de Baba, ce dernier signera le PV de son installation. Dans le cas contraire, il se retirera une nouvelle fois de la gestion du club. En tous les cas, dans les deux cas de figure, Belhadj reviendra sur sa décision lors d'un point de presse qu'il compte animer lundi prochain.
«Je tiens à Cherif El Ouazzani»
Concernant le staff technique, Mohamed Belhadj tient à Cherif El Ouazzani Si Tahar et ce, après avoir accepté en premier lieu des conditions de Djebbari. «Après mûre réflexion, j'ai décidé de maintenir la piste de Cherif El Ouazzani Si Tahar. Pour moi, il est l'entraîneur idéal pour l'équipe du Mouloudia d'Oran», affirme Baba avant d'ajouter : «Mis à part le staff technique, je n'ai promis à aucun joueur de l'engager. En tous les cas, le recrutement dépendra de la réunion de dimanche.»
Un commissaire aux comptes pour approuver le bilan financier
Le chiffre de douze milliards avancé par le DG de la société Hassan Kalaïdji, représentant les dettes du Mouloudia d'Oran de cette saison, est le grand sujet à débattre lors de la prochaine réunion du conseil d'administration. Sachant que c'est la raison principale qui freine non seulement Baba à prendre la présidence, mais aussi les personnes désireuses d'investir au Mouloudia d'Oran. C'est pourquoi certains demandent à ce que ce bilan soit approuvé par un commissaire aux comptes, avant d'envisager une solution pour résoudre ce problème. Pour ce qui est des dettes qui représentent les salaires des joueurs, la proposition de Djebbari et Baba, celle d'obliger tous les membres du conseil d'administration d'apporter leur contribution, est la plus plausible.

Baba s'explique avec Abdelilah et Kalaïdji au tribunal
Alors qu'ils sont censés travailler ensemble, Mohamed Belhadj, Hassan Kalaïdji et Larbi Abdelilah ont comparu, hier, devant le juge d'instruction, suite à la plainte déposée par ce premier concernant l'argent qu'il a prêté au MCO à l'époque où ces derniers étaient les signataires du chèque. Certes, la séance a été ajournée, les deux parties devront toutefois trouver un terrain d'entente concernant cette affaire, car l'on voit mal Mohamed Belhadj travailler en étroite collaboration avec des personnes qu'il poursuit en justice.

Ouasti «Seuls les enfants du club peuvent remettre le MCO sur rails»
Ayant opté pour l'ASM Oran, la saison passée, Ouasti Zoubir est pressenti revenir à son club de toujours, le Mouloudia d'Oran, cet été.
Tout d'abord, peut-on connaître les raisons de l'échec de l'ASMO cette saison '
Je pense que l'accession a été largement à notre portée, notamment après notre début de saison en trombe. Tout le monde était mobilisé à réaliser cet objectif, mais nous avons connu un passage à vide qui a duré plus de temps qu'il n'en fallait et nous avons perdu cet objectif. En tous les cas, on est désolés pour notre public, car l'ASMO mérite amplement de jouer en Ligue 1.
Sinon, le maintien du Mouloudia d'Oran vous a fait du bien, n'est-ce pas '
L'ASMO n'a pas accédé. Et si le MCO avait rétrogradé ' Cela aurait été une vraie catastrophe pour moi sur le double plan, sportif et sentimental. Le maintien du Mouloudia m'a vraiment soulagé, car je suis tout d'abord un enfant de ce club et il m'tait inimaginable de voir Oran sans un club en Ligue 1. C'est grave pour le football algérien qu'Oran soit représenté par un seul club parmi l'élite algérienne.
Il n'est un secret pour personne que vous êtes pressenti pour effectuer votre retour au Mouloudia d'Oran. Qu'en dites-vous''
Ecoutez, le MCO est ma deuxième famille. Ce n'est pas bizarre que je fasse office de contacts avec mon club. Déjà, les dirigeants ont essayé de me récupérer lors du précédent mercato, mais je n'étais pas libre et l'ASMO jouait pour l'accession. Le contact de cet été est une autre paire de manches. Mais on ne va pas précipiter les choses, car il n'y a rien d'officiel. Espérons d'abord que les dirigeants arrivent à s'entendre, et après on verra.
Justement, ne pensez-vous pas que l'équipe est en train d'accuser un sérieux retard à cause de ces conflits internes '
Ce que je souhaite est que les dirigeants arrivent à s'entendre. J'ai appri,s à travers la presse, que Djebbari et Baba se sont entendus pour travailler ensemble. C'est une nouvelle qui a été bien accueillie par tous les supporters du MCO, et nous les joueurs. Si cette nouvelle se matérialise sur le terrain, je pense que le Mouloudia montera une équipe compétitive.
Pensez-vous que le retour des enfants du club sera la solution aux problèmes du Mouloudia '
Le MCO a toujours compté sur ses enfants, que ce soit pour jouer les premiers rôles ou le maintien. Récupérer ces éléments est une nécessité, afin que le club se remette sur rails. Je ne dis pas ça afin de préparer mon retour, car il n'y a pas que Ouasti qui est un enfant de ce club. Je citerai Berradja, Aïssaoui, Boumercha et Nessakh qui aiment ce club, et la liste est encore longue.
Comment est votre relation avec les supporters '
Tout d'abord, je tiens à les remercier pour avoir contribué au sauvetage de l'équipe. Comme je remercie tous ceux qui ont donné le meilleur d'eux-mêmes pour assurer le maintien du MCO, que ce soit les dirigeants ou les pouvoirs publics. Concernant mes relations avec les fans, je dirai que leurs encouragements et le fait qu'ils me demandent de revenir ne me peut que me mettre du baume au c'ur. Je leur dis que je suis disposé à revenir à mon club et que tout est question de destin.

Benattia convoité par l'USMH
Le milieu de terrain récupérateur des Rouge et Blanc, Madjid Benattia, qui se trouve en fin de contrat avec son club employeur, le Mouloudia d'Oran, se trouve actuellement au centre d'intérêt de plusieurs équipes. Il vient d'être sollicité par l'USM Harrach, une formation connue pour son penchant pour les joueurs oranais. Contacté pour avoir sa confirmation, le joueur n'a pas voulu dévoiler ses contacts. «Pour le moment, je ne souhaite pas révéler les noms des équipes avec qui je suis en contact, par respect à mon club mais aussi pour ne pas trahir la confiance des dirigeants ayant pris attache avec moi. Une fois que je prendrai une décision finale concernant mon avenir, je l'a rendrai public», souligne Madjid Benattia qui à l'instar des joueurs du MCO attend le dénouement des réunions entre les dirigeants du club.

Senouci et Mohamed-Rabah courtisés
Parmi la liste que disposent les proches de Baba, l'on note la présence de deux éléments qui affirment avoir été contactés par des responsables du club. Il s'agit de Mohamed- Rabah, le capitaine du CABBA, et Bouziane Senouci, l'arrière droit de l'ASO Chlef. Ces deux éléments se disent prêts à jouer au Mouloudia d'Oran, si les responsables de ce club affichent leurs intentions de les engager cet été. En d'autres termes, les contacts dont ils font objet n'ont pas encore dépassé le cadre préliminaire.

Sellimi vers le CABBA
Le libero des Hamraoua, Omar Sellimi, qui n'a joué que quelques matchs cette saison, souhaite bien changer d'air et jouer pour une équipe qui lui permettra de pouvoir s'exprimer et faire étalage de son talent. Ainsi, l'on vient d'apprendre que le joueur a une touche avec le nouveau promu en Ligue 1, le CABBA.

Sandaogo veut son argent
Si Dagoulou a encaissé une partie de son argent pour rentrer chez lui via Casablanca, Sandaogo, pour sa part, n'est pas encore rentré chez lui. L'attaquant burkinabé est en train de solliciter en vain les dirigeants du Mouloudia pour percevoir une partie de son dû. En l'absence de Djebbari qui se trouve en France, certains proches du joueur ont sollicité Baba, mais ce dernier refuse de prendrte en charge les dettes du club.