MCO Savoy perd le contrôle du groupe

Alors qu'il s'était montré, en fin de saison dernière, impitoyable avec le jeune prodige Youcef Belaïli, parti depuis à l'Espérance de Tunis, en le renvoyant de l'entraînement à chaque léger retard, l'entraîneur suisse Raoul Savoy n'a pris aucune mesure disciplinaire à l'encontre du défenseur Chakib Mazari, pourtant initiateur de la grande pagaille qui a ensanglanté la séance de travail collective dominicale et qui s'est même permis d'insulter vulgairement ses coéquipiers et de se bagarrer avec deux d'entre eux sous les yeux d'un staff technique aussi placide qu'immobile. Mazari a, en effet, été convoqué le plus normalement du monde pour la rencontre d'aujourd'hui face au Chabab de Constantine et a effectué le trajet et comme si de rien n'était. Pourtant, le même Savoy n'avait pas pris de gant pour descendre l'ex-international olympique Sid-Ahmed Aouedj qu'il a cloué sur le banc de touche de l'équipe, samedi face à la JSMB pour avoir juste fait la moue en apprenant qu'il n'était pas titulaire.
L'entraîneur mouloudéen avait, également, fortement tancé Mohamed Amine Aoued durant la semaine qui a précédé la rencontre face à Béjaïa allant même jusqu'à le faire remplacer en amical face au SAM pour ce qu'il a considéré être un geste d'humeur mal placé.
Si Aouedj a été privé de match alors que l'équipe avait grandement besoin de ses services rien que pour une grimace et que Aoued a été puni pour un geste d'humeur de la main, comment Mazari qui a appelé à la bagarre, insulté et agressé ses coéquipiers en pleine séance d'entraînement a-t-il pu passer, indemne, des mailles du fameux filet disciplinaire de Raoul Savoy '
À moins que ces mêmes mailles soient de dimensions différentes, selon la tête et la renommée du client-joueur '