Algérie


MCO
Même si les discours de façade tendent à le rassurer sur son avenir proche à la tête de l'équipe professionnelle du Mouloudia d'Oran, l'entraîneur Si Tahar Cherif El-Ouazzani ne semble pas accorder trop de crédit aux professions de foi de ses dirigeants.L'ancien milieu de terrain international ne connaît que trop bien le Mouloudia.Il sait d'ailleurs mieux que quiconque que les deux défaites enregistrées face à la JS Kabylie et au Chabab de Belouizdad auraient fragilisé n'importe quel entraîneur. Surtout s'il est "de la maison" vu qu'au MCO, c'est bien connu, on n'est jamais tendre avec les enfants du club.Mais, considérant, à juste titre, qu'il n'a jamais été mis dans de bonnes conditions, encore moins dans les meilleures, Cherif El-Ouazzani ne compte pas céder à la pression de sa direction.À ce sujet, une source proche du staff technique a confié à Liberté que "Cherif El-Ouazzani n'a jamais songé à jeter l'éponge"."Il ne démissionnera pas. Si Tahar est d'ailleurs quasi-certain que son équipe relèvera la tête dès le prochain match de championnat. Mais même en cas de contre-performance face au RCA, il ne compte pas baisser les bras. Il n'est pas dupe. Il sait qu'il est dans la ligne de mire de celui qui prétend le défendre auprès de Baba. Il sait qu'il dérange par ses prises de position courageuses, sa sincérité et son franc-parler. Mais quitte à ce qu'une fin de mission lui soit signifiée, autant que ce soit un limogeage plutôt qu'un départ volontaire, question de faire payer aux dirigeants leur mauvaise foi et leurs mauvais calculs", assure cette voix autorisée.N'ignorant aucunement qu'il ferait un cadeau à ses opposants au sein de la direction en décidant, de son propre chef, de démissionner, Cherif El-Ouazzani ne veut, ainsi, pas renoncer à d'éventuelles indemnités de départ.Surtout qu'en cas de rupture unilatérale du contrat d'un an qui lie les deux parties, l'actuel entraîneur du Mouloudia d'Oran pourrait bénéficier d'un dédommagement financier de près de 900 millions de centimes.Un montant important calculé sur la base du salaire mensuel de Cherif El-Ouazzani, que Liberté a choisi de taire, que Belhadj Mohamed dit Baba se verrait contraint de payer.R. B.NomAdresse email




Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)