Algérie


MCO
Même si en apparence, la direction du Mouloudia d'Oran donne l'impression d'accorder une totale confiance à l'entraîneur Si Tahar Cherif El-Ouazzani, en coulisses, Belhadj Baba et ses proches collaborateurs s'activent pour trouver un successeur à l'ancien poumon des Verts.Une source autorisée a, en effet, révélé à Liberté qu'un "contact préliminaire a été établi avec un entraîneur à la réputation bien établie pour l'informer de son intérêt et l'exhorter à se tenir prêt au cas où l'équipe ne décrochait pas les trois points de la victoire lors de la réception du RCA", à l'occasion de la 3e journée de championnat, reportée sine die. Le pas a été donc franchi : si le MCO ne gagnait pas sa troisième rencontre, son entraîneur serait limogé. Sur l'identité de celui qui a été contacté, ladite source confiera qu'il s'agit d'un "ancien entraîneur du Widad de Tlemcen, qui a également travaillé à l'ASMO et au MC El-Eulma et qui a tout récemment remporté un titre majeur avec un grand club de la capitale". Pour ce qui a, par ailleurs, trait à l'identité de celui qui a pris attache avec ce technicien, notre source a juste indiqué que "tout porte à croire que comme le président Belhadj n'a pas vraiment l'habitude de ce genre de démarches, il a chargé son plus proche collaborateur de le faire". Mais craignant certainement l'attitude du large public mouloudéen qui voue un énorme respect à son ancien capitaine emblématique, comme l'atteste la touchante standing-ovation que lui ont réservé les supporters lors de la rencontre face à la JS Kabylie, aucun dirigeant n'a osé dire à Cherif El-Ouazzani qu'il est en sursis.Pis, puisqu'à la moindre occasion ou rencontre anodine, ces dirigeants affirment au dernier nommé qu'il a "toute la confiance de la direction", avant de le poignarder dans le dos et de lui incomber le mauvais départ de l'équipe en championnat. Cela pour la simple raison que Cherif El-Ouazzani a été le premier à émettre de sérieuses réserves sur la qualité du recrutement effectué par la direction mouloudéenne sans que celle-ci ne tienne pour autant compte des remarques de celui qu'elle avait pourtant nommé entraîneur en chef de son équipe professionnelle.R. B.NomAdresse email




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