Ça commence mal pour le MCO qui a subi la loi d’une équipe d’El Harrach en verve. Deux buts en deuxième mi-temps, Touahri réussissant à tromper la vigilance de Fellah à la 60’ et un tir de Boujenah dévié dans ses propres filets par Zidane (78’), ont suffi aux Harrachis pour attaquer cette nouvelle saison avec trois précieux points dans leur escarcelle. A voir la physionomie du match, le Mouloudia d’Oran est loin de voir le bout de tunnel. Il s’y est engouffré par la grande porte et bien que les poulains de Hadj Mansour aient entamé le match sur les chapeaux de roue, ils ont, tout de suite après, fléchi, ne réussissant à mettre réellement en danger l’USM Harrach qu’une seule fois par le biais de Aouedj qui a vu son tir passer juste à côté du poteau de Doukha (8’). Même si à la 88’, les Oranais ont pu réduire l’écart par Feddal, ce ne fut pourtant qu’un feu de paille puisque la rencontre se termina sur la défaite des Hamraoua. Manquant d’inspiration, de condition physique, bref de tout, les Rouge et Blanc n’ont point donné l’impression de pouvoir prétendre à quelque titre cette saison. Le doute s’est donc bien installé chez le onze oranais complètement disloqué dans ses trois compartiments. Des supporteurs ulcérés ont semé la pagaille dans les gradins, proférant insultes envers joueurs, entraîneurs et dirigeants. A relever qu’une assemblée générale des actionnaires du Mouloudia a eu lieu mercredi dernier. Présidée par le P-DG de l’association, Larbi Abdelilah, cette rencontre s’est soldée par deux décisions, en l’occurrence, l’installation de Youssef Djebbari en qualité de président du club amateur et membre du conseil administratif de la SSPA ainsi que l’ouverture du capital aux personnes désireuses d’investir dans la société. Ainsi, donc, Djebbari a été installé officiellement à la tête du club, Abdelilah n’ayant d’autre choix que de se rapprocher du président du CSA, chose censée renflouer les caisses de l’équipe et apaiser les esprits du côté d’El Hamri. A noter, également, que Djebbari fait tout pour faire intégrer Mohamed Belhadj, dit Baba, dans la société. L’époux de la chanteuse Chebba Kheira a payé de sa poche, cet été, deux milliards, permettant ainsi au club de s’attacher les services de certains joueurs.
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Posté Le : 11/09/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : A. A.
Source : www.horizons.com