MCO 1 ' CSC 1 (5tab 4) : Les Sanafir en demi-finales sept ans après

Il a fallu attendre sept ans et le match perdu contre le CR Belouizdad, pour que les supporters constantinois puissent revoir leur équipe fétiche dans le dernier carré de la coupe d'Algérie.Toutefois, il s'en est fallu de peu pour que les espoirs clubistes soient ruinés, non pas que le groupe ait démérité, mais par la faute d'un Litim des grands jours et d'un arbitrage parfois hésitant de Aouina.
Epoustouflants à partir de la seconde mi-temps, les coéquipiers de Hocine Benayada, de nouveau passeur décisif sur un coup franc exécuté à la 68' et transformé de la tête par le défenseur central Zaâlani, ont su aller au bout de leur ambition, à savoir disputer la quatrième demi-finale de Dame coupe dans l'histoire du CSC, et ce, au terme d'une séance de tirs au but indécise, ponctuée par la panenka ratée de Mohamedi et le bolide de Gaâgaâ, qui sonnera le glas du rêve hamraoui.
Cet état d'esprit a été au centre des propos de Denis Lavagne lors de la conférence d'après match : «Le plus important pour nous était de marquer au moins un but. Mes éléments ont eu le mérite d'avoir joué pour gagner à la dernière minute de la rencontre. Ils sont allés de l'avant, ils ont attaqué et pressé l'adversaire et n'ont rien lâché. Si l'arbitre avait été mieux inspiré, nous aurions pu gagner au terme des 90 minutes, mais l'essentiel est d'être en demi-finales?». Et d'ajouter:
«Nous avons démontré que nous étions costauds, même si nous encaissons de plus en plus de buts sur balles arrêtées, et c'est de bon augure avant le match de la Ligue des Champions contre l'ES Tunis.» De son côté, le manager général, Tarek Arama, a déclaré à la presse : «C'était un grand match, et notre équipe était au rendez-vous.
Je remercie les joueurs, les staffs technique et administratif, les propriétaires du club, ainsi que nos fidèles supporters. J'avais pris l'engagement auprès de ces derniers de faire du CSC une équipe conquérante, et après le titre de champion obtenu la saison passée, nous sommes aujourd'hui demi-finalistes de la coupe d'Algérie, quarts finalistes de la Ligue des Champions, et encore en course en championnat. Le football ce ne sont pas des promesses, mais des faits.»