MCB Oued Sly: La direction accuse, l'ASMO dément

La première défaite de la saison du MCBOS concédée au stade Bouakeul devant l'ASMO a été difficile à avaler par les visiteurs, notamment sur ce qui s'est passé à l'issue de cette rencontre.Le président du MCB Oued Sly, Rachid Cherano, a ouvertement accusé les dirigeants asémistes d'avoir usé de tous les moyens pour venir à bout de son équipe. «Ce n'est pas de nos habitudes de faire de telles déclarations après un match, mais ce que nous avons vécu aujourd'hui au stade Bouakeul est inadmissible. Une vraie mascarade. Nous avons vécu l'enfer en raison du comportement de certains dirigeants qui, je le dis, ne méritent pas d'être à la tête d'une équipe comme l'ASMO. Figurez-vous qu'il y a eu 60 ou 70 videurs dans les vestiaires. Où Allons-nous avec de tels agissements '
Ce sont ceux qui ont étaient dans les vestiaires qui ont gagné le match. Mes joueurs ont fait un bon match, mais des choses extra-sportives ont décidé autrement.
Le penalty est douteux mais je laisse l'arbitre à sa conscience. On ne méritait pas de perdre, car nous avons joué devant un adversaire prenable. Cela n'honore par un grand club comme l'ASMO», s'est-il indigné dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux. Pour entendre le deuxième son de cloche, nous avons sollicité le manager général de l'ASMO, Lahouari Benamar, qui a catégoriquement démenti les faits et les déclarations du président du MCBOS. «Il veut peut-être justifier la défaite de son équipe. Je le dis et le répète, il ne s'est rien passé. La preuve, le match s'est terminé dans un fair-play total sans qu'il y ait la moindre chamaille entre les joueurs des deux équipes. Qu'il nous prouve qu'il y a eu des dépassements ou autres blessures de joueurs ou de dirigeants.
Encore plus, la rencontre a débuté avec plusieurs minutes de retard et ce, pour faire respecter le huis clos et le protocole sanitaire. Donc, je ne sais pas d'où le président du MCBOS a sorti toutes ces accusations que je qualifierai de gratuites et non fondées», nous a-t-il déclaré.