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MCA : Remplacé par Abdelkrim Bira



MCA : Remplacé par Abdelkrim Bira
Disgrâce - Au MCA, tout va dans tous les sens : défaite douteuse face au rival l'USMA, démission de l'entraîneur, doute sur la venue de Loungar, huis clos jusqu'à la fin de la saison.
Pour ceux qui ne connaissent pas l'homme, Kamel Bouhellal, le désormais ex-entraîneur du Mouloudia d'Alger, est avant tout un fervent supporter de ce club. Son amour pour le doyen est tel qu'il a refusé de revenir dans un club, dans un vestiaire qui sent la «trahison», comme il l'a laissé entendre après le non match de son équipe face au rival de toujours, l'USM Alger. Intervenant hier sur les ondes de la radio El-Bahdja, Bouhellal avait évoqué une grave faute professionnelle de ses joueurs. Il a choisi des termes soft pour qualifier l'attitude de certains éléments qui marchaient sur le terrain, qui souriaient même alors que le score était en faveur de l'adversaire et que les tribunes grondaient de colère.
Mais en aparté, Bouhellal s'est lâché et a juré de ne plus revenir, malgré les sollicitations de Omar Ghrib qui voulait le raisonner pour au moins terminer la saison. Evidemment, Ghrib s'est défendu en rejetant toutes les accusations contre son équipe et ses joueurs, arguant que l'honneur du club ne s'échangeait pas contre un match, mais avec les temps de disette financière qui courent, rien n'est impossible dans un football qui sent le pourri depuis bien longtemps.
Perdre face à l'USMA n'est pas une honte, d'autant que les gars de Soustara ont les arguments pour et l'ambition de terminer champions cette saison, mais les supporters des Vert et Rouge n'ont pas admis que leurs joueurs, «grassement» payés, se jouent des couleurs du club et de son honorabilité. Ils ont l'intime conviction que certains éléments ont marché dans la combine. Le capitaine Babouche, qui n'a pas pris part à ce match en raison d'une suspension, n'a pas mâché ses mots contre ceux qui accusent ses coéquipiers, arguant qu'on ne combine pas un match à (3-1) et pas avec l'USMA ! Passons. Pour parer au plus pressé, Ghrib a trouvé rapidement un remplaçant à Bouhellal en la personne d'Abdelkrim Bira qui a accepté de coacher l'équipe jusqu'à la fin de la saison, soit pour les quatre dernières rencontres du championnat. Et pour rajouter une note de noirceur au décor, le MCA sera privé de son public jusqu'à la fin de la saison puisque la ligue de football professionnel a décrété le huis-clos pour le match de cet après-midi face au CR Belouizdad dans un stade du 5 juillet qui a vu brûler des centaines de siège, mercredi dernier par des pseudo supporters en furie, et pour le match contre le MC Oran, au stade Omar Hamadi, comptant lui pour l'avant-dernière journée du championnat de Ligue 1.
L'interrogation
Les dirigeants bloquent Loungar
Sur un autre plan, rien ne va plus également entre l'investisseur et homme d'affaires Franco-algérien Eddir Loungar et les dirigeants du MCA au sujet du protocole d'accord portant reprise du club. Loungar est reparti en France sans signer le fameux document et s'interroge déjà : «Est-ce que le Mouloudia est vraiment à vendre '» C'était hier sur les ondes de la Chaîne III, tout en récusant le fait d'avoir quitté précipitamment Alger sans le protocole vu que Bouharoua Abdelkader, le président du conseil d'administration de la SSA/Le Doyen l'a raté lorsqu'il s'est présenté à l'hôtel Hilton où il était hébergé. Du côté de la villa, on a décidé d'envoyer le protocole par voie électronique, mais à la surprise générale, des amendements ont été apportés, notamment en ce qui concerne l'article 5 relatif à la dette de 2012 dont le montant n'a pas été arrêté, ce qui a provoqué la colère de Loungar qui voit cela comme un subterfuge pour le dissuader à reprendre un club au bord de la faillite. La colère des supporters ne s'est pas faite attendre, eux qui ont envahi le siège du club jeudi, ce qui a nécessité l'intervention des forces de l'ordre pour éviter le pire et surtout lynchage de certains dirigeants. C'est dire la situation qui prévaut au Mouloudia où l'on est à deux doigts de l'implosion.
CRB
Les conflits internes de retour
A vrai dire, ce n'était qu'un semblant d'accalmie au niveau du CRB, puisque la décision prise par Menad de continuer sa mission jusqu'à la fin de la saison n'a pas été pour calmer les ardeurs. En effet, et même si l'ancien baroudeur des Verts est revenu à de meilleurs sentiments, il n'en demeure pas moins que les conflits qu'il a encore avec certains dirigeants du club n'ont pas été pour cesser. Bien au contraire, ils ont pris une autre tournure, encore plus alarmante qu'avant. Selon des sources bien au fait des affaires du club, le premier responsable technique des Rouge et Blanc se trouve en conflit permanent avec le président du CSA/CRB, Mohamed Belaïd, et ce, depuis le dernier mercato hivernal. A cette période, le dirigeant en question avait recruté Zahir Benayache en provenance de l'USMH, sans que Menad soit au courant, ce qui a poussé ce dernier à se manifester pour crier au scandale à partir de Tunis, où l'équipe se trouvait en stage. Le calme qui a suivi cette affaire n'était qu'un leurre, puisque les deux hommes ont jugé utile de laisser tout de côté, surtout que l'équipe enchaînait les bons résultats. Toutefois, le bras de fer à refait surface tout juste après la défaite concédée face à la JSMB (4-0), et celle face au CAB à domicile (2-0), où le responsable en question avait accusé son entraîneur de «tout faire pour saboter l'équipe», et la défaite en finale de Dame Coupe n'était que la goûte qui a fait déborder le vase. Menad parle de «coups bas» et «d'ingratitude» de la part de certaines personnes, et des indiscrétions évoquent qu'il ciblait par là Mohamed Belaïd. Ce dernier, apprend-on encore, serait derrière les contacts que des proches auraient entrepris avec l'ancien entraîneur du MCA, le Transalpin Enrico Fabro, pour prendre en main les destinés de la barre technique. Les conflits au Chabab ne concernent pas uniquement ces deux hommes, puisque cela est aussi le cas entre différents membres du bureau dirigeant. Après l'affaire de remise des médailles, évoquée dans notre dernière édition, c'est maintenant au tour du sponsor Malek de crier son ras-le-bol, après «le scandale» de la dernière finale. L'homme qui était derrière la venue de Joma, promettrait d'autres sponsors dans un avenir proche, et avait même invité deux d'entre eux pour assister à la finale face à l'ESS. A son grand dam, les représentants desdits sponsors n'ont pu accéder à la tribune officielle pour manque d'invitations, alors que celui de Joma était à deux doigts de plier bagage et rentrer chez lui pour le même motif. Cela n'a pas été du goût à Malek qui a insisté, tout au long de la semaine, pour provoquer une réunion d'urgence du CA pour tout tirer au clair, mais en vain. Personne des membres du CA n'a répondu présent, et chacun a tenté par tous les moyens de fuir ses responsabilités. Un autre été des plus chauds, comme à l'accoutumée, attend le Chabab.
ESS
Geiger parti pour rester
Même si la saison ne s'est encore pas achevée, l'on ne veut du côté de l'ESS, dernier détenteur du trophée de la Coupe d'Algérie, rien laisser au hasard en vue du prochain exercice. La direction de Abdelhakim Serrar prône la stabilité et a déjà mis en place un plan de travail pour y faire. Comme premier acte, les dirigeants sétifiens ont convaincu leur entraîneur, le Suisse Alain Geiger, de poursuivre sa mission en vue de la saison prochaine, surtout qu'il est convoité de partout, en Algérie comme ailleurs. En plus du parcours qu'il a réalisé jusque-là, l'autre raison qui a poussé la direction sétifienne à insister pour le maintien de Geiger, est le fait qu'elle veut réaliser une participation digne de nom en Coupe africaine, la saison prochaine, jugeant utile que cela ne pourra se faire qu'avec un entraîneur ayant déjà gagné en expérience dans cette compétition, comme le Suisse. Ce dernier, selon des indiscrétions, aurait donné son accord de principe pour rempiler, posant comme condition le maintien de l'ossature de l'équipe, surtout que 8 éléments, et non des moindres, verront leurs contrats expirer à la fin de la saison en cours. Ceci, sans omettre celle de procéder par un recrutement judicieux avec des éléments aptes à donner le plus escompté pour atteindre les objectifs assignés.
JSK : Réunie ce matin à Tizi-Ouzou
L'opposition ne lâche pas Hannachi
C'est ce matin, à 11h, que la commission de réflexion devait se réunir à Tizi-Ouzou pour relancer les actions, qui feront aboutir au départ sans conditions du président Hannachi. Ainsi, après quelques frictions entre les membres de la commission, les choses semblent retrouver leur cours normal, après la réunion tenue mercredi dernier. Les opposants à Hannachi ont ainsi raccordé leur violon et s'unissent autour de la revendication des supporters, qui réclament du concret. A cet effet, la réunion d'aujourd'hui, à laquelle devaient prendre part deux anciens ex-joueurs du Jumbo Jet, Iboud et Abdeslam, sera une occasion pour les membres de la commission de passer à la vitesse supérieure en optant pour une batterie d'actions. «Je pense que tout est rentré dans l'ordre. Certains ont voulu casser le mouvement, mais ils ont échoué. Nous n'allons pas nous laisser faire. Nous allons continuer nos actions. Nous avons appelé à une réunion aujourd'hui afin de faire le point sur la situation et décider ensuite des mesures à entreprendre. Beaucoup d'irrégularités ont été relevées dans la gestion de Hannachi et c'est aux instances concernées de faire la lumière sur les dépassements. Nous n'allons pas croiser les bras et attendre. La commission devait décider aujourd'hui d'un plan d'action afin de faire aboutir le plutôt possible la revendication des supporters», nous a déclaré ce matin, le président de la commission Mourad Yousfi.




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