MCA : Les Chnaoua contestent Beaumelle

À la fin du match contre l'USB, Patrice Beaumelle et ses joueurs ont quitté le terrain sous une pluie de sifflets et de critiques de la part des supporters du Mouloudia. Ce deuxième match nul consécutif à domicile, après le score vierge face à Akbou, a amplifié la frustration des fans qui en veulent surtout au coach. Les choix tactiques de l'entraîneur, notamment les titularisations contestées de Meziani et d'Andy Delort, ont été la cible principale des reproches, alors que le Mouloudia peine à retrouver sa dynamique offensive. En sept matchs, les Vert et Rouge n'ont marqué que 6 buts, une baisse vertigineuse par rapport à la saison précédente où ils en avaient inscrit 27 sur la même période. Beaumelle, pourtant connu pour sa capacité à tirer le meilleur de ses équipes, traverse une période délicate. L'attaque semble avoir perdu sa fluidité et son efficacité, un aspect qui tranche avec le jeu séduisant déployé par le Mouloudia la saison passée. Cette perte de créativité et de mordant inquiète d'autant plus que la Ligue des champions approche à grands pas, avec un premier duel face au TP Mazembe dans deux semaines. L'enjeu est de taille pour Beaumelle, qui devra rapidement redresser la barre pour éviter d'enfoncer davantage son équipe dans la crise. Avant de se concentrer sur le TP Mazembe, le Mouloudia d'Alger devra affronter deux adversaires en championnat : un déplacement à El Bayadh pour affronter le MCEB, puis le grand derby contre le CRB. Ces deux rendez-vous s'annoncent décisifs pour Beaumelle, dont la position devient de plus en plus fragile. Le déplacement à El Bayadh, face à une équipe accrocheuse, et l'atmosphère électrique du derby risquent de mettre le technicien français à rude épreuve. En attendant, les supporters, déçus par les récentes contre-performances et les choix de l'entraîneur, ne cachent plus leur mécontentement. Pour Patrice Beaumelle, les prochains matchs s'apparentent à une mission de survie, alors qu'il doit reconquérir la confiance de ses joueurs et, surtout, celle du public. Z.