"j'ai rencontré Kaoua en sa qualité de manager général du club, et on s'est mis d'accord pour que je prolonge mon contrat d'une année, en contrepartie de la revalorisation de mon salaire. "Vous boycottez toujours les entraînements du fait que le président Boumella refuse de revaloriser votre salaire ...
Vous me donnez l'occasion pour m'exprimer et d'expliquer à tout le monde qu'il n'est pas dans mon intention de faire du chantage au Mouloudia. Si j'ai décidé de ne pas reprendre les entraînements jusqu'à ce qu'on revalorise mon salaire, c'est pour la simple raison que Kaoua s'est engagé à le faire, suite aux négociations qu'on a tenues avant que je reparte en France.
Mais Boumella estime que vous avez un contrat à honorer et c'est pour cette raison qu'il refuse de revoir votre salaire à la hausse.
Juste après la fin de saison et avant même de rentrer chez moi pour passer des vacances, j'ai rencontré Kaoua en sa qualité de manager général du club, et on s'est mis d'accord pour que je prolonge mon contrat d'une année, en contrepartie de la revalorisation de mon salaire. J'ai tenu donc à tout régler avant de rentrer chez-moi, afin de passer mes vacances en toute quiétude et avant de reprendre les entraînements.
Une fois de retour à Alger, Boumella a refusé de prendre en considération l'engagement de Kaoua, car il n'y a aucun écrit.
En tant que président du club, je dois du respect à Boumella et c'est pour cette raison que j'ai tenu à le rencontrer juste après mon retour à Alger. Je lui ai exposé la situation, mais il a refusé de revoir mon salaire à la hausse, bien que je sois prêt à prolonger mon contrat. Certes, il n'y a pas un engagement par écrit, mais je me demande si c'est un tort de le dire au manger général du club.
Qu'allez-vous faire maintenant '
Je n'ai pas demandé la lune, et si vous voulez vérifier ce que je dis, vous n'avez qu'à prendre attache avec Kaoua pour vous le confirmer. Après une bonne saison, je pense qu'il était de mon droit de demander une augmentation financière, et j'ai accepté de prolonger mon contrat, car je voulais aussi prouver ma bonne foi et adhérer à un projet sportif pour réussir une meilleure saison au MCA. Je souhaite donc qu'on respecte l'accord que j'ai trouvé avec Kaoua.
Et si Boumella refuse de revenir sur sa position ...
A mon avis, il n'y pas une autre solution, s'il n'a pas besoin de moi, il n'a qu'à me donner ma lettre de libération sans plus, car je tiens à ce que je sois estimé à ma juste valeur. Une fois de plus, je tiens à expliquer que je ne fais pas de chantage, mais dans la vie, il y a des engagements à respecter.
Il s'est entraîné seul à Bouchaoui
Tout en refusant de reprendre les entraînements avant que Boumella ne procède à la revalorisation de son salaire, Kacem Mehdi s'entraîne seul dans la forêt de Bouchaoui afin de ne pas être en retard en matière de préparation. Le joueur tient donc à préserver sa forme avant de prendre une décision finale, celle de rester au Mouloudia ou bien de monnayer son talent ailleurs.
La JSK et le CSC le relancent
Ayant réussi une bonne saison avec le Mouloudia, en étant le meilleur passeur de l'équipe, ce qui lui a permis d'être convoqué en EN A', Kacem Mehdi était convoité en fin de saison par plusieurs clubs, mais il a préféré rester au Mouloudia du fait qu'il est sous contrat, mais aussi après que Kaoua l'a rassuré au sujet de son salaire. Maintenant que le joueur veut changer d'air du fait que Boumella a renié les engagements de l'ex-manager général du club, la JSK et le CSC viennent de le relancer, il songe sérieusement à changer d'air, après la mésaventure qu'il a vécue.
Zekri le veut à Al Raed Essaoudi
lOutre la JSK et le CSC qui veulent bénéficier de ses services, l'ex-entraîneur de l'ESS et du MCA, Zekri, qui connaît bien la valeur de Kacem Mehdi, a pris attache avec le joueur pour le transférer en Arabie Saoudite au club d'Al Raed Essaoudi qu'il entraîne actuellement. Le joueur est aussi intéressé par une expérience au Golfe. Ainsi, la balle est dans le camp de Boumella qui risque de perdre l'un des piliers de l'équipe.
Vers le retrait de confiance à Boumella
Décidément rien ne va plus au Mouloudia, puisque le président du conseil d'administration Boudjemâa Boullema ne fait plus l'unanimité au sein de cette structure. Ses pairs songent même à lui retirer confiance, en raison de son attitude jugée inconcevable. Une source digne de foi nous a confié que parmi les griefs retenus contre lui, ce sont les décisions qu'il prend d'une manière unilatérale, menant le club à une impasse. En effet, tout a commencé suite à la prise de bec qu'il a eue avec l'ex-manager général du club, Kaoua Abdenour, qui a remis le président à sa place, du fait que ce dernier avait voulu s'immiscer dans son travail. Une fois que Kaoua avait jeté l'éponge, Boumella prenait des décisions sans mettre au courant les membres du conseil. Résultat : certains joueurs ont failli quitter le club à l'image de Yachir, avant d'entrer en conflit avec Moumen, Djemili, Bachiri et Kacem Mehdi. La politique que Boumella a menée a même freiné l'opération recrutement. Une situation qui a fini par faire sortir la majorité des membres du CA de leurs gonds, et ils comptent lui retirer confiance. Au train où vont les choses, le Mouloudia risque de s'enliser et se retrouver face dans une impasse, d'autant plus que l'ex-financier du GSP n'a pas l'expérience requise pour faire face à cette situation difficile.
Zerguine sera saisi pour la nomination d'un nouveau président du conseil
A vrai dire, Boumella n'a jamais fait l'unanimité autour de lui, depuis son intronisation à la tête de cette structure. Cela a été une surprise pour tout le monde. Personne ne s'attendait à ce que Boumella soit le premier responsable du CA, alors que de grosses pointures étaient annoncées à l'image de Boumdhal et Lebib. La même source ajoute que le P-DG de la Sonatrach, Abdelhamid Zerguine, sera saisi par la majorité des membres du conseil d'administration pour demander son départ, car il semble bien qu'ils ne peuvent plus cautionner la politique qu'il mène. Lui qui a ouvert la porte à la rue, en l'associant d'une manière indirecte à la gestion du club, ce qui constitue un grave impair.
Des membres du CA menacent de se retirer
Si maintenant le P-DG de la Sonatrach maintient Boumella contre vents et marées, alors que des membres du conseil d'administration menacent même de se retirer de cette structure, car ils ne veulent plus continuer à faire de la figuration et être marginalisés. D'autre part, dans l'entourage de la Sonatrach, on parle du retour de Amrouche aux affaires du club. Ce dernier avait dès le début réclamé un changement radical au sein du club, depuis que la Sonatrach a pris les choses en main. Mais certains membres du CA l'ont dissuadé à opter pour cette politique, en lui conseillant d'attendre la fin de la saison. Toutefois, le temps a donné raison à Amrouche, car il fallait bien s'attaquer au mal par la racine.
Geiger plaide pour Bachiri et Kacem Mehdi
Le technicien suisse qui vient juste d'entamer sa mission au Mouloudia se trouve déjà confronté à certains problèmes, auxquels il ne s'attendait nullement. Suite à la décision de Bachiri et Kacem Mehdi de boycotter les entraînement jusqu'à ce que Boulema procède à la revalorisation de leur salaire, Alain Geiger, qui ne veut absolument pas perdre deux pièces maîtresse de son équipe, a donc rencontré le premier responsable de la SSPA/MCA en lui exposant le problème.
Le président promet une augmentation de salaire mais sans engagement
Une fois que Geiger a plaidé la cause de ses deux joueurs, en lui rappelant qu'ils étaient prêts à prolonger leurs contrats en contrepartie d'une revalorisation de salaire, comme cela a été convenu avec Kaoua, lorsqu'on sait que les deux joueurs ont été la révélation de l'équipe la saison passé, Boumela a promis à Geiger de revoir à la hausse le salaire des deux joueurs en septembre, mais sans pour autant porter cet engagement sur le contrat.
Les deux joueurs exigent un écrit
En dépit des efforts de Geiger, Boulema n'a pas changé sa position d'un iota, et les deux joueurs refusent de reprendre les entraînements, sans que Boulema ne s'engage par écrit à revaloriser leur salaire en mois de septembre. Bachiri et Kacem Mehdi ne veulent plus être victimes de la confiance qu'ils ont faite à la direction du club. Sinon comment expliquer que Boumela veut qu'on le croie sur parole, si, lui, ne prend pas en considération les engagements de Kaoua sous prétexte qu'il n'y a pas un écrit.
Boumella veut déposer plainte contre Brahmia
Jeudi dernier, le président du CSA/MCA, accompagné par des membres du comité directeur, s'est déplacé à la villa de Chéraga pour s'installer dans le siège du club, après que la justice a tranché d'une manière définitive quant à la légitimité de l'AG à travers laquelle Ammar Brahmia a été élu au poste du président du CSA/MCA. Toutefois et contre toute attente, le président de la SSPA/MCA, Boudjemâa Boumela, a fait son apparition et criait à qui veut l'entendre que la villa appartient à la section football et que son occupation par le club sportif amateur est illégale. Face à cette situation, Brahmia a demandé à Boumela de quitter les lieux, et ce dernier n'avait d'autre solution que de rebrousser chemin, mais en se rendant au commissariat pour déposer plainte contre Brahmia, l'accusant d'avoir occupé le siège du club par effraction. Seulement, les services de sécurité ont demandé au président du conseil de revenir dimanche.
La villa appartient bel et bien au CSA/MCA et le Dr Messaoudi refait surface
Alors que tout le monde sait que la villa de Chéraga appartient au CSA/MCA. A croire une source digne de foi, on laisse entendre au niveau de la SSPA/MCA qu'on veut faire valoir un document que le Dr Messaoudi aurait remis à Boulema, pour que la Sonatrach s'offre la villa de Chéraga sous prétexte qu'elle appartient à la section football. Notre source ajoute que certains veulent même faire renaître l'Associations El Mouloudia de ses cendres pour que le CSA/MCA ne récupère pas son bien, malgré le fait que cet établissement appartienne bel et bien au club sportif amateur. Il semble qu'on a tendance à oublier que la villa a été achetée au nom du MCA et que l'Association El Mouloudia devait récupérer les sections du Mouloudia d'avant la réforme sportive et ce à travers le fameux protocole d'accord de 2001. Autrement dit, le siège de Chéraga devait servir à abriter toutes les sections du Mouloudia et non à la section football.
La SSPA/MCA avait seulement loué un étage
Le fait que la SSPA/MCA et à l'époque de Amrous avait loué un étage à la villa de Chéraga, à travers un contrat signe en bonne et due forme entre le Club sportif amateur présidé par Amrous et la société sportive, cela constitue une preuve irréfutable que le siège de Chéraga appartient bel et bien au CSA/MCA. Autrement dit, la Sonatrach nage à contre-courant et Brahmia et son équipe ont des arguments à faire valoir et qu'ils présenteront d'ailleurs ce lundi lors de la conférence de presse qu'ils vont tenir.
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Posté Le : 06/07/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : K M
Source : www.lebuteur.com