MCA : il ne s'est toujours pas prononcé

Après l'épisode Edil Pellicano qui s'est avéré un véritable flop, c'est au tour d'Eddir Loungar de susciter l'intérêt de tous les Mouloudéens depuis l'annonce, par cet investisseur installé en France, de ses intentions de reprendre le vieux club algérois. Attendu cette semaine, Eddir Loungar, qui n'est autre que le cousin de Kamel Langar, dirigeant du club, n'a pas encore donné son accord définitif pour reprendre les affaires d'un club fortement endetté et surtout en proie à une guéguerre entre dirigeants autour du CSA/MCA qui détient les parts majoritaires au sein de la SPA/le Doyen qui gère l'équipe senior. Tout comme Pellicano, Loungar, qui a le soutien d'Abdelkader Drif, figure emblématique du MCA, a demandé à examiner les documents comptables du club avant de se prononcer. Et déjà, Loungar a du mal à comprendre certaines écritures dans les documents qui lui ont été remis et qui lui permettraient d'avancer dans sa démarche, sans omettre l'intérêt qu'il porte au Mouloudia, malgré ce qui a été dit sur les difficultés qu'aurait sa société, de droit français, d'investir en Algérie. Loungar a précisé qu'il avait la double nationalité, mais qu'il sera appelé à monter une société mixte pour pouvoir investir et redonner vie à un club dont les dirigeants, quel que soit leur bord, sont entrain de lui dérouler le tapis rouge. Les Mouloudéens ne voudraient pas revivre le même feuilleton qu'avec Pellicano et rater cette seconde occasion qui permettrait à leur club d'entrevoir un avenir moins problématique, notamment en matière de financement et de projet sportif. Reste le problème des dettes qui avoineraient, selon certaines sources, les 50 milliards et où certains dirigeants veulent récupérer leur argent «prêté» au club. Mais là est une autre paire de manches.