Attafen : «Prêt à attendre jusqu'à jeudi, sinon j'irai ailleurs car j'ai plusieurs offres»
Alors que la réunion de la dernière chance était programmée pour hier matin, au siège du club, les joueurs, d'un commun accord, ont décidé de leur propre chef de différer une troisième fois la date de la régularisation. Seulement, cette option n'a pas fait l'unanimité au sein du groupe, car certains joueurs outrés par la tournure des événements, ont menacé de partir, si rien ne sera fait pour les régulariser. Craignant le pourrissement de la situation, Réda Babouche, en capitaine d'équipe, a essayé de prendre attache avec Abdelkader Bouhraoua, en vain. N'ayant plus sur qui s'appuyer, Babouche a aussitôt sollicité Omar Ghrib qui, en pompier de service, a accepté d'intervenir en s'engageant personnellement à payer tout le monde le 20 juin. Une promesse qui a eu pour effet de rassurer le capitaine et ses troupes qui ont fini par accepter de repousser le rendez-vous à dimanche prochain. Désormais, Omar Ghrib a dix jours pour reprendre ses marques et agir afin de réunir les 8 milliards de centimes nécessaires à la régularisation de ses troupes.
Babouche : «Ghrib m'a rassuré en promettant de payer les joueurs dans dix jours»
Le capitaine charismatique de cette équipe mouloudéenne, Réda Babouche, a essayé de peser de tout son poids pour maintenir l'unité du groupe. Et pour éviter l'exode, l'enfant de Skikda est parvenu à faire gagner du temps à la direction, afin qu'elle puisse se réorganiser, après le retrait officiel d'Eddir Loungar. «C'est vrai qu'une réunion était prévue, mais n'ayant pas d'interlocuteur ni dirigeant avec qui négocier, on était dans l'obligation de reporter cette échéance, mais certains joueurs ont menacé de partir. J'ai dû alors essayer de contacter Bouhraoua, en vain. Par la suite, j'ai dû appeler Ghrib qui m'a promis de régler tout le monde, le 20 juin. C'était important pour le groupe de trouver un responsable qui assure ses engagements vis-à-vis des joueurs», dira Babouche qui, une nouvelle fois, est venue au secours d'une équipe mouloudéenne qui était au bord de la rupture.
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Daoud : «Avant même de négocier et malgré les sollicitations, j'ai décidé de rester au Mouloudia»
Le demi-défensif, Farid Daoud, a décidé de ne pas chambouler son programme en regagnant, hier par route, la Tunisie pour les vacances d'été. Malgré les sollicitations de la JSK, Daoud affiche clairement son envie de rester au Mouloudia, surtout après les promesses faites par Ghrib. «Nous avons décidé d'annuler la réunion qui était prévue, car il n'y avait personne avec qui négocier. Pour ma part, j'ai été rassuré par Ghrib sur l'aspect financier. D'ailleurs, sans même négocier et malgré les sollicitations, j'ai décidé de rester au Mouloudia qui est ma seconde famille. Je vais partir en Tunisie pour une semaine de vacances, question de décompresser, ensuite je reviendrai pour la réunion et rempiler, car je ne vois pas actuellement mon avenir ailleurs qu'au Mouloudia. J'espère qu'après l'orage, viendra le beau temps», a conclu Daoud sur une phrase très poétique et lourde de sens.
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Attafen : «Prêt à attendre jusqu'à jeudi, sinon j'irai ailleurs car j'ai plusieurs offres»
Vous devez être déçu de cet énième report '
Bien sûr que je suis déçu, car nos avons trop attendu. A chaque fois, on nous sort une histoire. Mais bon, je vais encore patienter quelques jours. Dépassé jeudi prochain sans rien voir venir, je serai contraint d'inscrire mon avenir ailleurs.
C'est-à-dire '
J'ai des propositions des pays du Golfe, j'ai aussi des sollicitations en Algérie. Et je ne vais pas attendre éternellement qu'on daigne nous régler. C'est pour cela que je vais encore patienter. Dépassé ce délai, je partirai vers une autre destination.
Et pourtant, Ghrib vient de promettre à Babouche de régler tout le monde le 20 juin '
C'est loin le 20 juin. Je ne vais pas attendre jusqu'à cette date. Moi, je maintiens ma position. J'attendrai jusqu'à jeudi 20 juin. C'est l'ultimatum que je fixerai à mon club.
On parle justement du CRB '
Sourire. Je ne veux pas parler des contacts que j'ai, car certains pourraient interpréter cela comme un moyen de pression pour obtenir gain de cause ou une manière de faire dans la surenchère.
Pourrions-nous connaître votre réaction, après le retrait d'Eddir Loungar '
Je n'ai aucun avis là dessus. Ce que je constate par contre, c'est que le club et les supporters font les frais de ce conflit qui aura ébranlé le Mouloudia, car il faut reconnaître que nous sommes dans une situation très délicate.
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Posté Le : 11/06/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : T Che
Source : www.lebuteur.com