MCA : Casoni «Mes joueurs ne lâchent rien, on relèvera la tête au Maroc»

Bien qu'il soit déçu par la contre-performance de son équipe pour cet entame du parcours, Bernard Casoni se montre optimiste au sujet de l'avenir de son équipe, en prévision du prochain match face au DHJ et dira : «Vous savez, rien n'est facile en football et nous allons gérer nos rencontres match par match. Nous avons affronté le PAC dans des conditions difficiles, mais cela ne nous a pas empêchés de bien réagir en seconde période de jeu, en revenant au score, et cela prouve que mes joueurs ne lâchent rien, ce qui me rassure de les voir relever la tête au Maroc.»«Ce n'est pas facile de jouer un match après avoir passé huit heures à l'aéroport»
Le technicien français, tout en parlant du match de son équipe face au PAC, n'a pas manqué de revenir sur les conditions qui ont entouré cette rencontre et affirme : «Vous savez, ce n'était pas facile pour nous de jouer ce match, après que les joueurs aient passé huit heures à l'aéroport. Ce n'est donc pas du tout facile d'enchaîne un match, juste après 48 heures.»
«Mes joueurs ont tout donné mais on a manqué de fluidité dans notre jeu»
Toujours dans le même sens, Casoni n'a pas manqué de défendre ses joueurs, estimant que c'est la fraîcheur physique qui leur a fait défaut :
«Je pense que mes joueurs ont manqué de fraîcheur physique pour les raisons que j'ai citées et c'est la raison pour laquelle on a manqué de fluidité dans notre jeu, en trouvant même des difficultés à jouer comme on le souhaitait. Nous faisons donc avec les moyens du bord, les joueurs ne sont pas des machines. A travers la physionomie du match, on voyait qu'on manquait de rythme et de lucidité et cela à cause de la fatigue.»
«Le PAC en voulait plus et on a eu du mal à élever le rythme»
Casoni enchaînera : «Vous avez sans aucun doute constaté que le PAC en voulait plus et nous avons trouvé du mal à élever notre rythme, face à une équipe qui a bien défendu, en étant plus frais sur le plan physique. Lorsqu'on n'a pas du carburant dans le moteur, on ne peut rien faire. Pour ce match, on n'a pas eu d'autre choix que de le jouer et je suis persuadé que le résultat aurait pu être tout autre si on avait disputé cette rencontre dans d'autres conditions.»

«On aurait pu finir avec une hécatombe si j'avais aligné les joueurs qui ont disputé tout le match au Bahrein»
D'autre part, certains estiment que le MCA a été pénalisé face au PAC par l'absence de certains cadres de l'équipe qui ont été mis au repos. A ce sujet, Casoni dira : «Vous savez, on devait faire tourner l'effectif, car on aurait pu finir avec une hécatombe, si j'avais aligné les joueurs qui ont disputé toute la rencontre au Bahrein. Déjà on se retrouve avec trois joueurs blessés et d'autres éléments qui ont eu des contractures, même en faisant tourner l'effectif.»
«Priorité à la récupération et on doit s'adapter à toutes les situations»
Quant aux solutions qu'il prévoit pour le prochain match de Ligue des champions face à la formation du Difâa El Hassani el Jadidi, le coach du MCA affirme : «Ce qui nous a manqué face au PAC, c'est la fraîcheur physique, on va donc accorder la priorité à la récupération. On doit s'adapter à toutes les situations et le fait d'être au Maroc quatre jours avant le match est déjà une bonne chose. Les joueurs ont prouvé qu'ils avaient du mental, ce qui me rassure le plus, car ce n'était pas évident de revenir au score, tout en manquant de fraîcheur physique.»
«J'ai assez de problèmes avec mon équipe pour parler du PAC»
En posant la question à Casoni au sujet de cette formation du PAC qui a connu des changements, le technicien n'a pas voulu s'étaler trop sur le sujet et il nous a confié : «Certes, nous avons eu affaire à une bonne équipe du PAC qui avait plus de ressources que nous et il y a un nouvel entraineur qui fait du bon travail. Toutefois, j'ai assez de problèmes avec mon équipe pour parler du PAC.»
«Je ne suis pas au courant pour Babouche, il faut demander au président»
Quant à la décision de la direction du club de renforcer le staff technique par Réda Babouche, Casoni n'est pas allé avec le dos de la cuillère pour dire : «Je ne suis au courant de rien pour Babouche, il faut demander au président.»