MCA : Bira : «Je serai fixé sur mon avenir dans deux à trois jours»

Berradja : «Je retournerai au CRB ou au MCO»
Après la surprenante démission de Kamel Bouhellal, qui a jeté un pavé dans la mare par ses déclarations à l'issue de la lourde défaite lors du derby, la direction du MCA a fait appel à Abdelkrim Bira qui a accepté d'aider le club à terminer la saison. Lui qui ne pouvait tourner le dos au MCA, comme il l'a affirmé. Ce dernier et malgré le fait qu'il ait disposé de peu de temps lors des quatre rencontre qu'il a dirigées, il a réussi à prendre six sur les douze points qui étaient en jeu. C'est pour cette raison qu'au Mouloudia, on a décidé de le reconduire pour le prochain exercice. A ce sujet il nous dira : «J'aimerai bien continuer ma mission au MCA, mais pour l'instant je ne peux rien vous dire de plus. D'ici deux à trois jours je serai fixé sur mon avenir, car j'aurai une réunion avec les dirigeants à travers laquelle tout se décidera.»
«Les résultats plaident en ma faveur, mais on aurait pu mieux faire»
«Les résultats plaident en ma faveur, car j'ai pris l'équipe dans un moment difficile. L'une de mes satisfactions, c'est le fait qu'on a bien joué. Mais je pense qu'on pouvait faire mieux et prendre dix points, car nous avons manqué la victoire face au CRB dans les dernières minutes de la rencontre. Et on pouvait aussi gagner face au MCO. Je tiens à remercier tous les joueurs qui m'ont aidé dans ma mission, car il faut reconnaître qu'ils sont aussi pour beaucoup dans notre réussite.»
« Il faut renforcer l'effectif actuel»
Lorsqu'on a évoqué la valeur de l'effectif actuel avec Abdelkrim Bira et les postes qu'il compte renforcer, le coach du Mouloudia dira : «Je ne peux pas parler des postes à renforcer, car tout dépendra de mon avenir avec le MCA et la discussion que j'aurai avec les dirigeants. Je dirai toutefois qu'il faut renforcer l'actuel effectif en prévision du prochain exercice, car le Mouloudia est une équipe qui doit jouer uniquement pour gagner des titres. Il faut donc recruter des joueurs qui sont spécialisés dans leurs postes ainsi que des éléments polyvalents. Ce que je peux vous dire à propos de la qualité de l'actuel effectif, c'est qu'il y a un bon groupe et des solutions sur le banc des remplaçants.»
«Sayeh a de grandes qualités et il fera parler de lui»
Bien qu'il soit satisfait d'une manière générale de tout son effectif, il n'en demeure pas moins que s'il y a un joueur qui l'a séduit, c'est bien Reda Sayeh. «Il y a un joueur qui a un grand potentiel. Sayeh a de très bonnes qualités et je suis persuadé qu'il fera parler de lui à l'avenir. Il doit seulement se débarrasser de sa timidité, mais pour une première année en élite je pourrai dire qu'il a réalisé un très bons parcours».

Il l'a confié à ses proches
Berradja : «Je retournerai au CRB ou au MCO»
Comme nous l'avons déjà rapporté la semaine passé, Seddik Berradja n'est pas prêt à rempiler au MCA. Lui qui se sent lésé depuis le début la phase retour du championnat, où il s'est retrouvé soudainement sur le banc des remplaçants. Une situation à laquelle il n'était pas habitué. Si Berradja avait pris son mal en patience, sa non-convocation au derby face à l'USMA était la goutte qui a fait déborder le vase. Bien que Abdelkrim Bira a essayé de lui redonner confiance, dans sa tête Berradja était déjà partant, car après avoir demandé d'être dispensé de la rencontre de son ancienne équipe qui est le MCO. Il s'est illustré par son absence à la reprise des entraînements pour préparer l'ultime rencontre du championnat face au MCEE. Le milieu de terrain mouloudéen a achevé sa saison plus tôt que prévu, lui qui voulait réaliser une bonne saison avec le Doyen. Le joueur aurait confié à ses proches qu'il optera pour le MCO qui veut récupérer tous ses anciens joueurs, en se montrant prêt à mettre les moyens nécessaires pour les avoir. Mais il y a aussi le CRB qui l'a contacté d'une manière directe. Lorsqu'on sait que Berradja a réalisé de bonnes saisons avec les Belouizdadis, qui ont regretté son départ. Bien que les dirigeants du MCA comptent lui aient proposé de remplier, le joueur est décidé à changer d'air, car il n'a jamais imaginé qu'il allait faire banquette. Après un début réussi en Ligue des Champions et en championnat, la blessure qu'il a contractée avant la fin de la phase aller du championnat lui a joué un mauvais tour. Puisqu'il a fini par perdre la confiance de Bracci, avant d'être relégué au second plan par Bouhellal. Le joueur ne tardera pas à prendre sa décision, comme il l'a confié à ses proches, du fait qu'il partira en vacances, a tendance à opter pour le CRB qui insiste pour son retour.

Des membres du CA posent leurs conditions
Un chèque certifié de 12,4 milliards exigé à Loungar
Attendu à Alger dans les prochaines heures, selon ses partisans, Eddir Loungar devait ramener avec lui un chèque de 12,4 milliards de centimes qui représente la valeur de la dette qu'il s'est engagé à payer. A en croire ce qui se dit dans l'entourage du club, des membres du CA ne sont en aucun cas prêts à continuer les négociations avec l'homme d'affaires franco-algérien s'il ne met pas entre leurs mains le chèque en question, exigeant qu'il soit certifié par la banque. Au vu de ce qui se dit dans l'entourage du club, cette situation ne peut qu'illustrer le climat de suspicion qui règne entre les deux parties.
Il doit payer les joueurs chez le notaire
Outre la condition du chèque certifié, ces membres du CA exigent aussi que Loungar paye les joueurs chez le notaire. Ainsi donc, l'homme d'affaires doit assurer, aux coéquipiers de Babouche, les salaires qu'il leur reste à toucher. Jusqu'à présent, rien n'a filtré au sujet de la somme que Loungar doit payer pour régulariser la situation financière des joueurs. Cependant, une source digne de foi nous a confié qu'il faudrait à Loungar au minimum six à huit milliards de centimes pour payer les joueurs et l'encadrement technique. Autrement dit, Loungar doit dépenser 20 milliards de centimes, si on tient compte de la dette de la SSPA/MCA et les salaires des joueurs, pour qu'il puisse devenir l'actionnaire majoritaire de ladite société par actions. Les membres du CA en question et, en plus du chèque certifié, exigent donc que les joueurs soient présents chez le notaire pour toucher leur argent, afin d'assainir la situation financière.
L'AGEX n'aura pas lieu et aucun engagement ne sera accepté
Selon une source digne de foi, on croit savoir que les membres du CA cités ci-dessus refusent d'entendre parler d'une AGEX et qu'ils ne signeront aucun document à l'avenir, notamment après cette histoire de protocole d'accord et qu'une simple réunion à la villa de Cheraga a été considérée comme une AGEX par les partisans de Loungar. La seule signature que ces membres du CA sont prêts à apposer sur un document, c'est la vente de la SSPA/MCA chez le notaire. A condition que Loungar paye rubis sur l'ongle la dette évaluée à 12,4 milliards et les salaires des joueurs et l'encadrement technique car, sans cela, aucun engagement ne sera accepté de la part de Loungar.

Bouhraoua rend une réponse au courrier de Loungar
«On n'a pas un acte de propriété du terrain et le bilan ne sera pas certifié»
En début de semaine, le président du conseil d'administration de la SSPA/MCA a été destinataire d'un courrier de la part de Loungar à travers lequel il demande qu'on lui envoie l'acte de propriété de la parcelle de terrain de Zeralda. Toutefois, Bouhraoua et dans sa réponse qu'il a adressée à Eddir Loungar par un courrier officiel a tenu à lui expliquer que le MCA et à l'image de toutes les autres formations n'a reçu que la promesse de bénéficier d'une parcelle de terrain dont la superficie avoisine les trois hectares. «J'ai le regret de vous informer que le Mouloudia n'a pas un acte de propriété du terrain de Zeralda, du fait qu'il n'a pas été attribué d'une manière officielle», a répondu Bouhraoua à son interlocuteur. En effet, la direction du club et à l'image des autres formations attend avec impatience que ladite parcelle du terrain soit attribuée d'une manière officielle au club, pour lancer le projet de la construction du centre de formation. D'autant plus que les pouvoirs publics ont promis à tous les clubs de les aider pour mettre en 'uvre ce projet. Dans cette même correspondance, Bouhraoua a tenu aussi à répondre à Eddir Loungar au sujet du bilan financier de la saison 2011, lorsqu'on sait que ce dernier exige qu'il soit certifié par le commissaire aux comptes. «Le bilan financier ne sera pas certifié, en dépit de notre volonté de lever les réserves formulées par le commissaire aux comptes, du fait que le payement de la CNAS et de l'IRG pose problème. Ce qui est le cas pour tous les club d'ailleurs», aurait répondu Bouhraoua à son interlocuteur. Une source digne de foi nous a confié que le président du CA aurait aussi informé l'homme d'affaires franco-algérien du contenu de la rencontre qu'il a eue avec le notaire du club, et qu'il ne pourra en aucun cas signer à la place de ses pairs ni les obliger à démissionner. De cela, Eddir Loungar a reçu la réponse du président du CA au sujet des documents qu'il a réclamés. Reste à savoir maintenant qu'elle sera la réaction de Loungar qui s'est montré exigeant, notamment au sujet du bilan 2011.