MCA 1 - ASK 1: Le Doyen s'essouffle

Encore deux points de perdus pour le Doyen qui se voit du coup délogé de son fauteuil de leader. Les Mouloudéens ont été forcés au partage des points au moment où leur poursuivant immédiat, l'USMAn, a connu un meilleur sort en prenant le meilleur sur les Usmistes de Soustara. C'est dire la déception des fans du MCA qui espéraient bien voir leur équipe rebondir après son semi-échec dans le dernier derby de la capitale. Personne parmi les plus pessimistes des Mouloudéens n'aurait imaginé un tel scénario face à une formation pourtant à la traîne. L'ASK, puisque c'est d'elle qu'il s'agit, n'a pas volé son point en faussant les calculs du coach Alain Michel. Les visiteurs auraient pu même réaliser le hold-up parfait si Zemmamouche ne s'était pas dressé sur leur chemin à l'ultime minute du temps additionnel en effaçant un but tout fait de Naït Yahia bien servi dans la surface par Mehdaoui, parti en contre sur le flanc gauche. Les Algérois, qui se devaient de se relancer et les Khroubis venus pour confirmer leur redressement sous la coupe de Hamouche, se sont longtemps observés lors du premier half, à mettre carrément aux oubliettes devant une assistance clairsemée en raison des prix affichés par la direction de l'OCO. Hormis l'alerte de Derrag à la 32', il n'y avait rien à signaler.

 Au retour de la pause citron, les Mouloudéens, sévèrement sermonnés par leur coach, ont pris d'entrée le taureau par les cornes et il aura fallu un grand Azioun pour retarder l'échéance devant les tentatives de Boumechra et Derrag. Ce dernier, à la 52', s'en ira brûler la politesse à toute la défense de l'ASK avant de buter sur le gardien khroubi qui repoussa le cuir des pieds. Boumechra, qui suivait de près l'action au milieu d'une forêt de jambes, donna l'avantage à son équipe, avant de rater le KO trois minutes plus tard face au brio de Azioun. Nullement découragés, les poulains de Hammouche sortent de leur coquille et s'en iront mettre en danger la défense visiteuse, comme à la 74' lorsque Senouci n'aura d'autre solution que de charger Douadi dans sa surface. L'arbitre, tout près de l'action, désigna la sentence et Douadi se fera lui-même justice en remettant les pendules à l'heure. Dès lors, les débats augmentèrent d'intensité mais sans changement au tableau d'affichage jusqu'au coup de sifflet final du referee.