Franchement, le malaise qui ronge le MC Saïda demeure inexplicable aux yeux des milliers d'inconditionnels des Vert et Rouge. Chaque année, on évoque la question des finances pour justifier les échecs. Mais comment se fait-il que personne n'a pu trouver solution à ce mal qui ronge le club depuis des années ' Cette situation risque de compromettre l'avenir du Mouloudia. A Saida où il est beaucoup de question de leadership, on a l'impression que les clans sont à l'origine de tout ce qui se trame autour de la formation des Hauts-Plateaux. Sinon comment se fait-il que le grand MCS ne suscite plus l'intérêt des investisseurs ou industriels de la région ' La question mérite bien une réponse. Depuis quelque temps déjà, un sentiment d'incompréhension risque de déboucher sur des situations encore plus douloureuses. Les Saidéens, toutes couches confondues, doivent impérativement réagir, car le MCS se dirige vers l'irréparable. Depuis la fin du championnat, le club est à l'arrêt et cela risque de perturber la préparation d'avant-saison. A chaque début de saison, c'est le même refrain : contraintes financières. Mais il fallait s'y attendre dans la mesure où au MCS, comme tous les clubs algériens d'ailleurs, on persiste dans le bricolage au lieu de tracer une feuille de route et déterminer les objectifs en s'appuyant sur une gestion saine en fonction des ressources. A présent, c'est le cafouillage. Entre l'installation d'un nouveau responsable à la SSPA et l'idée d'opter pour un directoire en attendant l'AG des actionnaires pour désigner un nouveau président, les avis divergent. Entre les deux, c'est l'avenir du MCS qui est compromis. Aucune action n'a été entreprise à propos de la saison prochaine. A Saida, c'est le flou total au grand dam des supporters. En somme, l'inquiétude commence à prendre des proportions alarmantes et les autorités locales sont interpellées pour essayer de trouver une solution à cet épineux problème avant qu'il ne soit trop tard, d'autant plus que plusieurs joueurs ont l'intention de changer d'air pour ne pas hypothéquer leurs carrières. Si aucune solution ne se profile à l'horizon, c'est la mort annoncée du MCS. C'est bien dommage pour une équipe qui a enfanté de grands joueurs, à l'image des Amara Said, Tlemçani, Sahraoui, Kerroum, Kebaili, Ouardas, Fezza, Belbahri, Benhamadi et les autres. Donc la mobilisation est souhaitable pour sauver ce grand patrimoine sportif national. Pour rappel, le MC Saida est le tout premier club de l'Ouest à avoir inscrit son nom en lettres d'or après avoir remporté la coupe d'Algérie un certain 9 mai 1965 face à l'ESM.
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Posté Le : 15/06/2017
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : M Zeggai
Source : www.lequotidien-oran.com