MC Saïda - Seloua Bachir (entraîneur)

«Benyelles est un maître que je respecte» Rencontré au stade «Frères Braci», au bureau des arbitres, M Seloua Bachir, l’homme des missions difficiles et qui n’a jamais rechigné à apporter ses compétences et son expérience au Mouloudia, a bien voulu répondre à toutes nos questions. - Qui vous a décidé à revenir au Mouloudia? - Je n’ai jamais quitté le Mouloudia, malgré ma mise à l’écart au début de la saison passée, je continuais à suivre l’équipe avec passion. Et j’étais toujours en contact avec le président. Cette saison, c’est M.Belhzil qui m’a contacté et j’ai naturellement répondu présent.   - Comment avez-vous trouvé l’équipe ? - Le début n’est pas facile pour toutes les équipes, en plus, les joueurs du MCS sont encore traumatisés par le décès tragique de leur camarade, Sehouli. J’ai donc axé la préparation sur le côté psychologique. Concernant les dirigeants, je pense qu’il ont pris de l’expérience par rapport à la saison passée. - On parle de la venue de Benyelles, cela ne vous dérange pas ? - Au contraire ! Vous savez, rares sont ceux qui savent que M. Benyelles m’a entraîné quand j’ai été sélectionné en équipe nationale minimes, cadets et juniors, c’est un honneur d’être son adjoint. En plus, je serai le préparateur physique de l’équipe. - La saison passée, la défense était le talon d’Achille de l’équipe, quelles solutions préconisez-vous pour y remédier ? - C’est une vérité et on va axer nos efforts sur ce volet. Mais sachez que le football moderne exige une défense collective. Les onze joueurs doivent défendre. - Avez-vous contribué au recrutement des joueurs ? - J’ai proposé quelques noms. Normalement le recrutement se prépare plusieurs mois avant l’entame du championnat. - Devant la richesse de l’effectif, est-ce que l’ossature a pris forme? - L’effectif est moyen mais homogène. L’ossature va apparaître dans la période pré-compétitive et notamment les matchs amicaux. - Quelle est votre ambition ? - Former une équipe solide et donner une bonne image du football à Saïda. Farouk Mohamed