Algérie

MC Saïda - Saïd Hamouche (Entraîneur)



«Bengorine a manqué de respect à tout Saïda» La compétition reprend dans quelques jours pour les clubs de la division «Nationale 1», pour une deuxième moitié de parcours assurément déterminante pour l’avenir des uns et des autres. A ce sujet, nous avons rencontré, Hamouche Saïd, l’entraîneur du Mouloudia de Saïda, lequel nous livre ses impressions sur nombre de points. - Tout le monde connaît le bon parcours de la phase aller, à «J-3» de la reprise du championnat, comment se passe la préparation de l’équipe ? - C’est un gros volume de travail que nous effectuons avec un micro-cycle de choc. Les joueurs souffrent, avec deux séances par jour, mais les résultats, je l’espère, vont faire oublier cette souffrance. Nous avons programmé deux matchs amicaux, le premier face au SA Mohammadia où l’absence de fraîcheur physique était dû à la charge de l’entraînement. Ce match s’est passé dans la souffrance mais le score importe peu. Pour la deuxième rencontre face au WA Mostaganem, les réactions étaient meilleures mais l’équipe est encore en phase de surcompensation, c’est-à-dire de tirer profit. - On sait que pendant le mercato, seuls les joueurs qui rencontrent des difficultés, sont sur le marché, c’est-à-dire ceux qui ont un déficit de temps de jeu important. Alors, où en est l’effectif du Mouloudia et où en est-on avec Bengorine ? - Pour le mercato il y a deux types d’équipes, celles qui ont les moyens et qui peuvent ramener des joueurs de gros calibre. Nos dirigeants n’ont pas ces moyens. Par ailleurs, il y a aussi des joueurs qui sont en délicatesse avec leur club mais là aussi il faut mettre le paquet pour leur libération, dans les deux cas c’est difficile. Pour nous, nous souhaitons un recrutement organisé tenant compte de nos manques et de nos moyens. Pour Bengorine, les discussions étaient closes et il devait rejoindre le groupe mais il a manqué de respect non pas à mon égard mais à tout Saïda. Alors, tant que je serai à Saïda il n’y mettra jamais les pieds et de plus, c’est peut-être un mal pour un bien. - Avec vingt-trois (23) points, le maintien n’est pas encore assuré, quels sont les éléments techniques qui permettent de réussir cet objectif ? - C’est vrai que le maintien n’est pas encore assuré. Il faut tabler sur, au moins, quinze points. Il faut travailler davantage et il ne faudrait pas crier victoire. Nous avons un bon groupe. Nous avons ramené deux joueurs dont un Africain qui joue dans l’axe. Nous avons encore une lacune à laquelle nous essayons d’y remédier le plutôt possible. Mais, l’essentiel c’est de travailler beaucoup avec de joueurs qui sont conscients de l’attente de la population. - Même si lors des six premières rencontres, le Mouloudia évoluera à quatre reprises, à Saïda, mais, toutes face à des ténors du championnat, entre autres le CR Belouizdad, la JS Kabylie, la JSM Béjaïa et l’USM Alger, comment envisagez-vous ce début de la phase retour ? - Ce sera comme à l’aller très difficile face à des équipes expérimentées et c’est à nous de gérer cela, match par match. - On sait que sur tous les stades d’Algérie des pseudo supporters n’arrêtent pas d’insulter tout le monde gratuitement en premier l’entraîneur. On sait que cela vous touche énormément. Qu’avez-vous à dire à ces énergumènes ? - D’abord il faut rappeler que Saïda a passé vingt et un (21) ans en division inférieure. Dieu merci, elle est en première division et reconnue comme une équipe qui pratique un beau football, qui a deux joueurs en équipes nationales et qui a terminé la phase aller en quatrième position. Alors, heureusement qu’à Saïda il y a une chaleur humaine qui m’encourage à travailler. Ces pseudos supporters sont sûrement manipulés et restent très minoritaires. - Est-ce que Hamouche se plait à Saïda et pouvez-vous nous dire un dernier mot qui vous tient à cœur ? - Il est vrai que je m’y plais à Saïda avec un staff technique et médical qui m’aide beaucoup dans ma tâche, avec des dirigeants connaisseurs, sincères, honnêtes avec beaucoup d’humidité. Il ne faut pas oublier que je suis souvent encouragé par des supporters dans la rue qui viennent me soutenir et m’encourager. C’est les raisons qui m’ont poussé à rester à Saïda. V.B.S.


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