MC Saïda La renaissance d'un club

Le MCS a-t-il enfin retrouvé son statut de grand club à la suite d'unelongue traversée du désert ?C'est l'impression qui se dégage, et ce 7 juin 2007 restera à jamaisgravé dans la mémoire des Saïdéens et dans l'histoire du MCS qui a joué sapremière finale de Coupe d'Algérie en 1965 face à l'ESM.Le Mouloudia, version 2006/2007, a permis de se remémorer les exploitsdes Kerroum, Amara, Fezza, Cherifi, Fezzioui, Sahraoui, réveillant la flammedes milliers de fans de Saïda. A notre avis, la force de cette équipe a résidédans la crédibilité et le désir de ses dirigeants qui, contrairement àcertains, travaillent dans un climat de confiance et de respect mutuel. Benyellès,l'entraîneur, a été très touché par l'attitude de ces dirigeants qui l'ontassuré de leur soutien lorsque l'équipe avait connu une baisse de régime. «Ons'est réunis pour lui signifier qu'il restera en poste quels que soient lesrésultats», dira le docteur Benhamza Yacine, premier vice-président etporte-parole du club. Le comité directeur, composé du président BelhazilBelahcène et ses proches collaborateurs Mohamed Khaldi, Abid Mekki, BoualemAbderrazak et Didaoui Abdellah, a parfaitement rempli son contrat, malgré uneopposition qui s'est rapidement éteinte face à la volonté et aux sacrificesd'un comité directeur qui a eu la main heureuse en confiant la barre techniqueà Benyellès. En somme, le MCS a rallumé la flamme chez les Saïdéens qui ne jurentdésormais que par leur club, un club qui a fait la fierté de grandsfootballeurs de différentes générations. «Nous avons opté pour la sagesse et letravail. Notre effectif, jugé tout juste moyen, demeurait au maintien, unobjectif tracé en début de saison. Nous avons toutefois réussi un véritableexploit dont nous sommes fiers. Il reste que le plus dur reste à faire, etc'est le moment pour les Saïdéens de se mobiliser derrière leur MCS», affirmeraBenhamza Yacine après cette accession qui a coûté, d'après le président duMouloudia, cinq milliards de centimes.