MC Saïda -Formation des gardiens de but

Le désert !Un, deux, trois, quatre gardiens de but ont été recrutés, c’est-à-dire même le remplaçant du remplaçant et pour pousser un plus loin, la possibilité de voir l’un d’eux ne pas figurer sur la feuille de match pendant toute une saison. Heureusement, il est encore très jeune et c’est le seul qui ne coûte rien. Malheureusement, l’absence de compétition pour un joueur influe négativement avec une régression certaine. Et c’est le cas de beaucoup de joueurs surtout pour ceux en post-formation. Alors, une question s’impose d’elle-même. Le MC Saïda ne forme-t-il plus de gardien de but ou bien c’est un changement radical de politique depuis l’instauration du professionnalisme, pour un club aux moyens limités. Cette politique ne met-elle pas en danger l’avenir du Mouloudia à moyen terme ? Alors que Saïda, à l’instar de toutes ses disciplines de sport collectif était plus pourvoyeuse que receveuse de joueurs. Il n’y a qu’à se référer à la feuille de match de la dernière rencontre contre l’ASK pour se rendre compte que douze des dix-huit joueurs ont été recrutés sans compter que certains, pour diverses raisons, étaient absents, soit blessés, soit non retenus. Effectivement, pour être performant il y a lieu de se renforcer par des joueurs qui ramènent un plus sans tourner le dos à une politique, ancrée, du club pendant des décennies : la formation du joueur. Mais, encore faudrait-il s’inquiéter des catégories de jeunes pour y penser. Pour revenir au problème des gardiens de but qui nécessite une prise en charge spécifique avec des entraîneurs spécialisés où seule la compétence doit primer. A-t-on donné les moyens voulus aux encadreurs pour mener à bien cette tâche ? Les entraîneurs des catégories de jeunes ont-ils le temps qu’il faut pour une prise en charge individuelle de ce joueur particulier et décisif pendant les compétitions ? Tout un tas de questions. Et puis, pour ces entraîneurs, la motivation ce n’est pas seulement l’amour et la passion du football mais c’est aussi des indemnités dignes du sacrifice de ses entraîneurs qui se lèvent en hiver, à quatre heures, pour éviter des désagrément au club pendant que celui-ci racle les fonds de tiroirs pour régulariser des mensualités à faire pâlir l’entraîneur des seniors, des indemnités inversement proportionnelles à la compétence dans un certain nombre de cas. V.B.S.