Algérie

MC Saïda - Conférence de presse du comité-directeur Docteur Benhamza (vice-président et porte-parole)



«Les sanctions techniques, une alternative à la violence» Le docteur, Benhamza, vice-président du MC Saïda et porte-parole du club a animé une conférence de presse au cours de laquelle il revient sur les faits vécus ce jeudi, par son club, lors de son déplacement à Boussaâda. «Avant toute chose, nous préférons préserver la vie de nos joueurs que d’accéder. Nous nous demandons, encore, à l’heure actuelle, qu’aurions-nous subi si la rencontre n’était pas à huis clos ? Enfin riche de l’expérience vécue par certaines équipes à Boussâada et en particulier le calvaire subi par l’USM Annaba, conscient de la réputation, multirécidiviste des sanctions de matchs à huis clos à répétition de l’équipe de l’ABS, notre équipe a pensé anticiper en passant la nuit à Djelfa. Avec le huis clos, on s’attendait à de l’intimidation mais nous n’étions pas au bout de nos peines car le calvaire subi est inimaginable pour une rencontre de foot ball. Ce scénario écrit à l’avance débuta avant la rencontre par des jets de pierres sur le bus tout au long du trajet jalonné de pièges, ce qui explique notre arrivée tardive au stade, à quinze heures. Les formalités administratives ont été une suite d’agressions, d’injures et de provocations par des personnes qui n’avaient rien à y faire. C’est dans ces conditions que débuta la rencontre. Notre équipe inscrit un but à une minute de la mi-temps que siffle l’arbitre. C’est alors une véritable chasse aux sorcières que nos joueurs subissent, les empêchant de rejoindre les vestiaires pour récupérer et s’altérer et les rares qui ont essayé se sont vus agressés. Il faut dire que même les officiels n’ont pas pu rejoindre les vestiaires. La reprise de la deuxième mi-temps a été accueillie comme un répit momentané. Alors que nous jouions la 75’, nous inscrivons un deuxième but qui a sonné le glas de notre propre perte avec envahissement du terrain, jets de projectiles par une horde pas du tout dans son état et bien briffée. La peur a «tétanisé» tous nos joueurs. Que fallait-il de plus pour que l’arbitre siffle la fin de la rencontre pour une rencontre, faut-il le rappeler, à huis clos ? Le choix de l’arbitre de continuer était le fait, peut-être, d’éviter un carnage et quelques indiscrétions confirmées par la presse que la gravité était telle qu’une communication entre le président de la LNF et le délégué a eu lieu au cours des incidents. Devant cette situation, les joueurs du Mouloudia, agressés, physiquement, et vidés, psychologiquement, n’ont pu résister à cette pression de la honte plus qu’au talent de leurs joueurs et qui permit à l’ABS d’inscrire deux buts devant un service d’ordre dépassé. En sifflant la fin de la rencontre, nous pensions que ce calvaire allait s’arrêter. Peine perdue car après, débuta une chasse à l’homme jusqu’au vestiaire et même à l’intérieur nous n’avons pas été épargnés par les insultes, les jets de pierres et il a fallu beaucoup de temps pour que l’on puisse sortir de ce guet-apens. Pour cette rencontre qui devait être interrompue avant son terme par l’arbitre, nous souhaitons que les instances prennent, outre les sanctions disciplinaires très sévères, des sanctions techniques, faute de quoi l’impunité va aggraver cette violence insidieuse qui s’installe et qui risque de mettre en danger la vie des hommes. Les faits portés sur la feuille de match sont déjà très graves mais le témoignage des officiels sur ce qui s’est produit est encore plus grave».


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