MC Saïda - Bakoura Abdelkader (Staff médical)

«Le cabinet médical relève d’une structure d’Etat» « La voix de l’Oranie « a rencontré M. Bakoura Abdelkader, qui nous parle de son vécu dans ce domaine. - Tout d’abord, voulez-vous vous présenter aux lecteurs, M. Bakoura Abdelkader, qui ne connaissent rien de vous, alors que l’on sait votre attachement au sport et la médecine du sport? - C’est gentil de m’ouvrir vos colonnes pour la première fois. C’est difficile de parler de moi mais disons que j’ai une formation multidisciplinaire dans le sport, je suis TSS en football, 3ème degré, en football et plusieurs stages d’entraîneur, FIFA. Pour ce qui est du volet médical je suis kinésithérapeute à l’ITSP d’Alger et adjoint en médecine du sport au CNMS Alger. Quant à l’expérience, au vu de mon âge elle est, je pense, très riche dans le domaine du sport, comme entraîneur, DTR, DDF ect... et dans le domaine médical j’ai travaillé au niveau des clubs, des équipes nationales lors de mon passage au CNMS Alger et bien d’autres activités qu’il est long de décrire. - On sait que vous faites partie, actuellement, du staff médical du MC Saïda. Dernièrement, on a appris qu’un problème s’est posé et qu’on vous a remplacé au pied levé, pourquoi ? - Effectivement, un problème interne s’est posé. J’ai sollicité, par écrit, le président pour une réunion pour lever toute équivoque car faut-il rappeler que depuis l’installation des nouveaux dirigeants c’est-à-dire quatre mois, aucune réunion ne s’est tenue. Au lieu de programmer celle- ci, on s’est fait remplacer au pied levé, sans crier gare, pour des raisons qui restent pour moi obscures mais préméditées par un dirigeant qui avait des affinités pour le nouveau staff. Je l’ai compris depuis plus d’un mois. - Mais que vous reproche-t-on pour vous remplacer ? - D’avoir répondu par écrit avec les justifications de l’objet du litige qui n’en est pas un normalement mais il y a d’autres considérations et d’avoir un franc parler dans un respect mutuel. Je vous fais savoir que depuis mon installation, soit deux saisons, ce staff médical et à sa tête le docteur Hamidat qui travaille bénévolement et Aïssa, TS de la santé, soigneur dévoué au club qui ne lésine pas sur son temps, nous avons un bilan médical très performant. En effet, en deux saisons pour l’ensemble des joueurs, seulement six ont raté une compétition soit cinq matches pour deux saisons, vous ne trouverez cela nulle part ailleurs. - Alors vous n’acceptez pas ce changement ? - Pas du tout, son président est élu par une AG et il a le droit de ramener qui il veut et d’ailleurs je ne demande pas à travailler, de nouveau, avec cette équipe, même si on me le demande. - Vous dites que votre travail a été performant et que vous ne voulez travailler de nouveau avec cette équipe, alors où réside le problème ? - Lors de la saison sportive précédente, le directeur de la Jeunesse et des Sports, de l’époque, connaissant mes qualifications, m’a sollicité pour mettre en place, au niveau de l’OPOW, un cabinet médical pour l’élite de la wilaya. J’ai présenté un projet et ce cabinet a été mis en place avec du matériel moderne d’électrothérapie que les plus grands clubs nous envient. A ce moment, le directeur de la Jeunesse et des Sports m’a établi une décision en qualité de responsable de ce cabinet. Le directeur m’a installé dans mes fonctions pour prendre en charge l’élite de la wilaya football y compris toutes les disciplines, mais lors de mon intégration dans l’équipe médicale du MCS (football) c’est vrai que le football en tire le plus grand profit, de par sa proximité. - Bon il est clair que même si vos arrêtez votre activité au Mouloudia, vous allez continuer à travailler dans ce cabinet, alors y a-t-il quelque chose d’autre qui vous inquiète ? - Oui, ce qui m’inquiète beaucoup, comme expliqué plus haut, j’ai une décision de la DJS qui a été confortée par le nouveau DJS. Les dirigeants, après la séparation, m’ont demandé de leur remettre les clefs du cabinet. Je leur ai expliqué que j’étais responsable de ce cabinet qui est la propriété de la DJS et non celle du Mouloudia et que je travaille sous la tutelle de l’OPOW et du directeur de la Jeunesse et des Sports et que ce n’est pas à moi qu’ils doivent s’adresser mais aux responsables concernés. Le Mouloudia de Saïda est institution d’utilité publique, avec ses chouhadas et ses grands hommes, ce qui nous pousse à avoir une pensée en cette période de festivités et de recueillement. De ce fait, les dirigeants du Mouloudia vont, peut-être, solliciter les plus hautes autorités de la ville et apporter des contre-vérités et celles-ci ne sont pas la vérité. Ce qui n’est pas mon cas alors j’ai choisi ce moyen pour apporter la réalité pour la pérennité de cet acquit extraordinaire pour l’élite, toutes disciplines confondues. - Le mot de la fin. - De par sa localisation, les dirigeants de Mouloudia pensent que le cabinet est le leur, ils font la confusion du genre et des responsabilités, pour la légalité de ce cabinet, de qui est responsable. Alors que ce cabinet est fait pour tous les athlètes de toutes disciplines. Sa proximité du stade fait penser qu’il appartient au Mouloudia. Mais l’erreur vient aussi de nous qui n’avions pas assez médiatisé cela. Ce cabinet est ouvert tout aussi bien aux joueurs de football qu’aux autres athlètes, aux horaires arrêtés. Il relève d’une structure étatique et ne peut être pris en charge par des personnes privées qui n’ont aucun lien avec l’administration et la légalité et je profite pour inviter toutes les équipes de l’élite à s’y rapprocher pour y bénéficier permettant ainsi de faire des économies de soins coûteux, à leurs associations. V.B.S.