L’arbitrage de Houasnia à la loupe
Lors de la rencontre MC Saïda-JSM Béjaïa, des huitièmes de finale de coupe d’Algérie certains dirigeants et l’entraîneur du Mouloudia ont pointé du doigt un arbitrage plus que scandaleux de monsieur Houasnia alors qu’en suivant la rencontre, pour le commun des mortels, la rencontre s’est déroulée le plus normalement du monde. Pour assouvir notre curiosité, il fallait passer par le visionnage de la rencontre, en utilisant le ralenti, la répétition enfin tout ce que la technologie pouvait permettre pour que rien ne nous échappe. Ce que l’on tire comme conclusion est que l’arbitrage de monsieur Haouasnia est un véritable récital et un chef d’œuvre qui use intelligemment de l’une de ses prérogatives le «carton jaune» pour faire basculer une rencontre. Comme nous allons le voir par le détail par la suite. S’il y avait une équipe qui devait se retrouver à dix sur le terrain c’est bien la JSMB alors que c’est le contraire qui s’est passé. Les dirigeants du Mouloudia de Saïda qui ont tant souffert de l’arbitrage tout en restant «Zen» devront, pour le bien de l’arbitrage, faire visionner cette rencontre par la DTNA.
Pour matérialiser cela on a pris deux exemples, le premier est le joueur de la JSMB Boucheta joueur numéro 19 affecté pour prendre en charge le joueur Hamidi, le joueur de Béjaïa s’est vu sanctionner justement par un carton jaune en première mi-temps et restait sous la menace d’un deuxième. Lors du second half, après dix minutes de jeu, sur un contre du MC Saïda Hamidi dernier possesseur évite Boucheta qui ne s’est pas gêné de le retenir par le bras. Dans le jargon de l’arbitrage on appelle cela une faute grossière sanctionnable au minimum par un carton jaune comme c’est le cas mais monsieur Houasnia a préféré ne pas mettre la main à la poche de peur d’exclure Boucheta. Qu’à cela ne tienne, quelques minutes plus tard, ce même joueur qui suivait Hamidi comme son ombre n’hésite pas à reproduire le même geste qui lui a valu un carton en première mi-temps mais à ce moment l’arbitre a tout simplement ignoré la faute car en la sifflant, il était dans l’obligation d’exclure Boucheta.
Par contre, pour l’équipe de Saïda, en ratant Oudni sorti pour être préservé, Aït Mokhtar ne fut pas à la fête avec l’arbitre. Dès son entrée un carton jaune pour un tacle glissé où à aucun moment les pieds ne seront décollés et aucune dangerosité. Dans la minute qui suit, un deuxième carton que tous les spécialistes vous expliqueront qu’il est immérité en revoyant les images, tout cela pour ne pas revenir aussi sur des erreurs qui ont fait basculer la rencontre.
Mais, les joueurs du Mouloudia doivent aussi s’en vouloir avec la multitude d’occasions qu’ils n’ont pas su concrétiser. Mais, à Saïda on préfère mettre les œillères pour cibler le maillon faible ou plutôt le disjoncteur qui n’est pas le seul responsable de l’élimination alors chacun, face à sa conscience, doit se poser la question suivante : quelle a été ma situation avant et qu’est-ce que le Mouloudia m’a permis de réaliser et surtout est-ce que je le lui rends bien ? Cette question s’adresse non seulement à l’entourage proche mais aussi à l’entourage moins proche.
V.B.S.
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Posté Le : 24/03/2008
Posté par : sofiane
Source : www.voix-oranie.com