Algérie

MC Saïda


Ils ont joué pour Hamouche Alors que la majorité des sportifs ne donnait pas cher de cette équipe du Mouloudia de Saïda face à un ténor du championnat national, l’ASO Chlef, et cela en l’absence de quelques joueurs-clés, surtout en défense, entre autres Besbès, Harim, et Maïchi, et cela en plus de l’attaquant Hamidi. Mais, en voyant l’optimisme des supporters qui se sont déplacés, en nombre, et qui n’arrêtaient pas de donner de la voix pendant tout le match, les joueurs ont mis du cœur pour soutenir leur entraîneur, M. Hamouche très courageux qui la veille, a perdu un proche, lui qui a tenu à être près de ses joueurs. En cette douloureuse circonstance, «La voix de l’Oranie» s’associe à sa douleur et lui présente ses sincères condoléances.Mais tout cela n’aurait pas suffi si cette équipe de Saïda n’avait d’autres arguments. En premier, sur le plan collectif, le Mouloudia de Saïda a montré une organisation défensive de haut calibre en tissant une véritable toile d’araignée. Pour preuve, malgré une domination territoriale, les joueurs de Chlef n’ont eu en tout qu’une ou deux occasions pas du tout décisives avec la bénédiction des joueurs saïdis. Sur le plan individuel, chacun, à son poste, a joué le rôle que l’on lui a demandé et ce, malgré quelques erreurs et des errements ou un manque concentration. Le joueur Haïd, pour sa première titularisation, a montré que le talent que l’on lui connaît, est resté intact. Pendant tout le match il a su jouer juste. Les joueurs entrés en cours de jeu, Bentoucha, dont c’était le retour après une longue absence, Aït Mokhtar et Maïchi dans les dernières minutes, ont su préserver cette cohésion. On a même vu Seguer se solidariser avec ses coéquipiers de la défense et revenir jouer son rôle de premier défenseur, mais il est vrai aussi qu’il était orphelin en l’absence de Hamidi, mais cela n’est que partie remise. Saïda commence à y croire en cette équipe et le premier ravi c’est l’un des doyens des supporters toujours subtil, on aura reconnu «Attou» dans ses analyses et ses adages en disant :»que comparaison n’est pas raison». En effet, Saïda, par rapport à l’ASO, n’a pas ses moyens et non plus le talent des Chélifiens mais il rajouta «et si nos joueurs étaient bien plus forts que ce que l’on pense d’eux». Là, un nombre de présents acquiescèrent, c’est peut-être le match qui montre que le Mouloudia de Saïda a les moyens techniques pour s’y maintenir, il ne manque que l’argent.
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