Une deuxième mi-temps très difficile La rencontre a débuté, à cent à l’heure, du côté du Mouloudia, avec pas moins de quatre occasions de buts, d’ailleurs, c’est sur l’une d’elles, à la cinquième minute, que Boussad, d’un tir somptueux, a logé la balle dans la lucarne. Mais, malgré cette domination, il y avait comme un grain de sable qui faisait grincer la machine. Toutes les recrues étaient, soit des remplaçants comme Beseghir et Guerrab ou en tribune, tels Aït Mokhtar et Boutnef. Depuis le début de saison, chacun dans l’échiquier du Mouloudia a un rôle précis à jouer, sur le terrain et l’absence de l’un ou de l’autre se fait automatiquement ressentir sur le terrain. C’est le cas de Seguer, lors du déplacement chez l’AS Khroub et de Bentoucha, suspendu, pour cette rencontre.Ce dernier, à l’activité intense, apportait, toujours, une solution de soutien ou d’appui à un coéquipier, en difficulté. Malgré cela, le MCS avait l’emprise du match et pouvait, à tout moment, inscrire d’autres buts. Alors que chacun s’attendait au même scénario de la première mi-temps, le Mouloudia, dès le début de la deuxième, a paru vidé, physiquement, et cela s’est traduit sur le terrain par de l’imprécision dans tout ce qui était entrepris, un manque de lucidité et plus les minutes passaient, plus le Mouloudia avait des difficultés à s’organiser. Nous avons même vu Benchikha, entré en cours de jeu, occuper un poste inhabituel à gauche de la défense pour lui alors qu’il y avait deux joueurs spécialistes sur le terrain. Il faut aussi noter la baisse de régime des milieux et attaquants, saïdis qui n’ont, à aucun moment, pu porter le danger devant les bois, eulmis. Pour cette rencontre, l’essentiel étant, cette fois, d’empocher les trois points et de mettre à sept et huit points ses principaux rivaux, le CSC et son adversaire du jour, le MCEE, pour une place sur le podium. A la fin de la rencontre, à défaut d’une analyse sur la baisse de régime de son équipe, l’entraîneur du MCS, M. Benyelles ne trouva pas mieux que de dresser un véritable réquisitoire de déontologie sur la presse locale en lui conseillant de s’inspirer des autres vis-à-vis de leurs clubs, qui caressent dans le sens du poil. (Je pense que l’on ne lit pas la même presse, lui qui s’interdit et interdit à ses joueurs d’accorder le moindre entretien à la presse). Cette presse qui a, aussi, comme lui, des devoirs d’informer ses lecteurs. Mettant tout cela sur le compte du stress de la compétition, de l’objectif assigné, nous assurons M. Benyelles qu’à Saïda, tout le monde est derrière son Mouloudia. Pour notre part, nous garderons toujours cette ligne de conduite objective, positive et constructive et même positive dans la négativité, qui informe et qui peut rapporter ce plus même en étant critique.
Posté Le : 22/01/2007
Posté par : sofiane
Source : www.voix-oranie.com