MC Saïda

Il manque ce grain de folie ! Les supporters sont restés incrédules devant la pauvreté du début de spectacle de cette rencontre MC Saïda - RC Kouba. Il y a lieu de rappeler que le Mouloudia, après quelques journées de rodage, s’est lancé dans une symphonie, à huit temps, lui ayant permis de flirter avec le haut du tableau. Cette marche victorieuse s’est arrêtée à Constantine. Mais les signes, avant coureurs, d’une baisse de régime, nous l’avions déjà pressentie bien avant même, lorsque le Mouloudia gagnait que ce soit face à l’USB ou l’USBD. Il faut dire que ce très beau parcours, le Mouloudia le doit, en partie, au talent de certains joueurs, à la motivation, sans égal, de par leur statut de joueurs venant de clubs de l’inter régions et qu’ils avaient tout à gagner et à démontrer de l’élévation du niveau physique, donnant une capacité de travail importante. Malheureusement, cette courbe a chuté trop vite.Mais après que, naturellement, les corps se sont émoussé, la motivation s’étant un peu éteinte, suite aux difficultés financières et après que tout cela est rentré dans l’ordre, à l’exception du côté physique. Nous nous attendions à ce que déficit soit compensé par d’autres facteurs surtout sur le plan stratégique. Ainsi, lors de la rencontre contre le RCK, et alors que le Mouloudia passait, le plus clair, de son temps, particulièrement, en deuxième mi-temps, dans une position d’attaque - défense, les remplacements effectués par le MCS se sont fait «poste pour poste» au «grand dam» des puristes avec des situations sur le terrain, incompréhensibles, donnant un spectacle de trois à quatre défenseurs saïdis contre un seul attaquant du RCK, alors que nous nous attendions à ce «grain de folie» qui aurait pu perturber un RCK attentiste, calculateur et bon acteur pour perdre du temps. Et, ce n’est que justice s’il se trouve dans cette position peu enviable. Il faut dire que le vent, violent, n’a pas permis aux joueurs de maîtriser leur ballon et surtout de le doser lors des centres et des passes. Poursuivi par une malchance, Saïda n’a même pas tiré profit du penalty sifflé en première mi-temps et qu’elle a raté en l’absence de Hamidi, le spécialiste, et Deral qui ont manqué au Mouloudia, justifiant ainsi la pauvreté du banc quand on joue les premiers rôles. Des corners mal exploités sur les quinze dont a bénéficié le Mouloudia, la plupart ont été joués à la «rémoise» et récupérés par l’adversaire alors que le Mouloudia pouvait tirer profit du vent en mettant le ballon directement dans la surface de réparation. Tout n’avait pas l’air d’inquiéter les supporters qui ont, quand même, faire la moue. Nous aurions bien aimé avoir l’avis de l’entraîneur, hélas c’est le boycott ou je ne sais quoi alors qu’il faut se contenter de cette analyse mais heureusement la LNF a, dans une correspondance adressée aux clubs de la D1 et D2 et aux directeurs des stades, et l’a confirmé dans son PV N°6, exigeant à partir des matches retour, l’organisation d’une conférence de presse des entraîneurs, à la fin de chaque rencontre, pour les journalistes et correspondants, le tout sous la responsabilité du délégué.