L’émotion ou la concentration, le dilemme
Quand les émotions prennent le pas sur la concentration, source d’absence d’une culture de la performance. En effet, nous ne rappelons, jamais assez, que l’une des raisons de l’échec de l’année écoulée, c’est justement ces écarts pendant les périodes compétitives, soit en cours de semaine, soit lors des compétitions.
En rentrant sur le terrain d’échauffement, pour le joueur, c’est une période importante de concentration et d’autosuggestion. Des gestes à accomplir, des consignes à respecter. Tout cela, il ne peut le faire que dans son monde à lui, si les conditions environnantes sont réunies, ce qui n’a pas été le cas lors de cette rencontre. Cette absence de concentration a valu au MC Saïda, ce but stupide, peut-être le plus rapide dans ce championnat vingt et une secondes et l’erreur individuelle en est la conséquence. Heureusement, la motivation et surtout que, le MCS n’a pas encaissé ce deuxième but, assassin, à la dixième minute, par Boussada qui pouvait faire douter ces jeunes. Si ce premier point relève du mental, une autre carence est apparue pour ce match, tout à fait naturelle et physiologique, entrant dans le cadre du processus de l’entraînement.Après la charge de travail, et après avoir atteint la forme physique qui a donné les résultats que l’on connaît, nous avons constaté une décrue, tout aussi naturelle, de cette capacité de travail qu’il y a lieu de gérer, subtilement, par d’autres facteurs d’entraînement. En effet, la performance dans le dernier quart d’heure, de chaque mi-temps, confirme cette appréhension. C’est le moment, d’ailleurs, où l’UMSD a eu la maîtrise du milieu de terrain et a fait douter le Mouloudia. Nous ne doutons pas que tout cela rentrera dans l’ordre pour peu que chacun, dans ses prérogatives, maîtrise ses nerfs, quand on a des responsabilités. Il faut, quand même, dire que c’est la huitième victoire, de suite. Ce record d’invincibilité que le MCS détient avec l’ASK, est une source de motivation supplémentaire et quelle joie de revoir dans l’enceinte du stade, outre les milliers de supporters, tous acquis au Mouloudia, des Saïdis venus de tous les coins d’Algérie et même d’outre mer. Mais un autre point nous interpelle, c’est l’intervention de quelques personnes proches du club qui utilisent certains passe-droit pour faire accéder au stade, des proches qui ont les moyens de payer leur place et plus, sans qu’aucune réglementation ne leur permette alors que des jeunes chômeurs déboursent les 100 dinars pour supporter le Mouloudia, «surtout que le Mouloudia a besoin d’argent et qui risque de perdre tout cet acquis, faute de moyens».
V.B.S.
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Posté Le : 05/11/2006
Posté par : sofiane
Source : www.voix-oranie.com