MC Saïda 1 - CR Belouizdad 0

Ouaddah assure et rassure Stade « 13 Avril 1958 «, arbitrage de MM. Benaïssa, Chenaoua, Bourouis et Bouhenni. Délégué : M. Hadj Bensekrane. Avertissements : Alex 50’ et Kerras 59’(CRB). But : Sahraoui 6’ MCS : Ouaddah, Belahouel, Haddad (Seddik 80’), Driouche, Foussini, Besbès, Derrar, Ouslati, Teguede, Sahraoui (Belhadj 87’), Bouhafs (Daouadji 67’ Entraîneurs : Mechiche et Seloua CRB : Ousserir, Boudmagh, Boukedjane, Maâmeri, Bendahman, Aoued (Fenier 80’), Berradja, Lahmar, Alex, Berguiga, Kerras (Boushaba 83’). Entraîneur : Larroum  C’est une tension très palpable qui entourait cette rencontre très importante pour le Mouloudia de Saïda toutefois l’essentiel -les trois points- a été acquis mais il reste beaucoup à faire pour monsieur Mechiche. Un homme a dominé cette rencontre, c’est le gardien Ouaddah qui, depuis quelques rencontres, apporte ce plus pour glaner des points qui permettent d’arriver indemne au mercato. Alors que tout avait bien commencé pour le Mouloudia, avec à la 6’, suite à un mauvais renvoi de la défense belouizdadie, Haddad, à l’affût, centre, instantanément, sa passe contrée trouve Sahraoui qui reprend de volée et ne laisse aucune chance à Ousserir. Dans les minutes qui suivent, ce même buteur, avait, à deux reprises, la possibilité d’aggraver le score mais, chaque fois, son tir est dévissé. Par la suite, le milieu saïdi, moins fourni, a eu des difficultés de par son jeu latéral face aux Belouizdadis, plus en mouvement. C’est ce qui a manqué aux joueurs de la « ville des eaux «, ce qui a poussé Teguede à abuser du dribble car ses coéquipiers ne lui donnaient pas de solutions. La seule action dangereuse des Algérois s’est située à la 37’, suite à une erreur d’un défenseur mouloudéen, Berguiga, face à Ouaddah, rate complètement son tir. En deuxième mi-temps, aidés par le vent, les Belouizdadis gagnent la bataille du milieu et à l’exception d’une occasion immanquable de Bouhafs, qui, après avoir évité deux adversaires, rate son tir, les quinze dernières minutes ont été un véritable face-à-face, attaquants belouizdadis - Ouaddah, appuyé par une défense courageuse et volontaire à l’image de Besbès, Driouche et Foussini, et à plusieurs reprises, c’était des ouf de soulagement, dans le stade. V.B.S.