MC Oran : Un capharnaüm à toutes les sauces !

Après la fameuse Assemblée du CA sous l'égide de Mehiaoui au cours de laquelle manquaient à l'appel le principal actionnaire majoritaire Belhadj et un autre membre du MCO, en l'occurrence Chorfi, «Baba» entra dans une colère noire mettant à l'index tous ceux qui ont pris part à cette assemblée en disant : «Cette assemblée est nulle et illégale. Aucune convocation ne m'a été remise, cela démontre qu'une cabale est initiée contre moi.Ils sont en train d'induire en erreur les supporters du club et maintenant ils disent qu'ils veulent l'arrivée d'une société, alors que depuis longtemps j'étais pour l'arrivée d'une société». Maintenant que la guerre des clans fait rage au MCO, le club risque de s'enliser fatalement et risque de se retrouver dans une impasse débouchant sur des avatars insolubles.
L'escapade des joueurs ayant reçu l'aval de la CNRL vient, elle, confirmer que le Mouloudia est en train de prendre des proportions dangereuses quant à son avenir, les Litim (Ain El Arabi), Motrani (ESS), Boutiche (ESS), Hamidi (MCA), Mellal (JS Saoura) et Mesmoudi (ES Sahel) ont déjà donné le ton en prenant le soin de prendre définitivement le taureau par les cornes en allant fureter ailleurs. D'autres joueurs, eux aussi, semblent décidés à partir sous d'autres cieux ignorant les menaces de Mehiaoui qui a dit qu'ils n'iront nulle part. Un vrai casse-tête pour cette énorme évasion qui commence à faire jaser les fans du club, dont l'un dira : «Voyez ce qui advient de notre club, ils doivent tous partir et l'Etat doit intervenir.
Chaque saison c'est la même rengaine : déchirement entre les actionnaires, dettes colossales, joueurs non payés, nous en avons marre, il faut un changement radical et point de batifolages. Le MCO est un grand club, il a une histoire, un palmarès, regardez comment il est actuellement». Une chose est sûre, le MCO est rentré dans une situation des plus compliquées qui soient et qui peut facilement l'envoyer dans les catacombes du football national comme ce fut le cas en 2008, lorsque le club connut les affres d'une relégation historique, et ce, suite à une guerre des clans des plus improductives.
A bon entendeur, salut !
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