MC Oran: Qui veut quoi au Mouloudia '

Au moment où la majorité des clubs ont entamé la préparation d'avant-saison avec la programmation des stages à l'étranger, le MCO est un club qui n'existe pas dans le gotha du football national. C'est du moins l'impression qui se dégage. Le grand Mouloudia d'Oran se trouve à présent sans président, ni conseil d'administration, ni staff technique, ni effectif et en l'absence d'une feuille de route pour préparer la nouvelle saison. Aujourd'hui, le MCO est géré dans la rue et sur les réseaux sociaux. Réalité amère pour un club prétendu professionnel. On parle de rencontres secrètes, d'interférences de certaines personnes qui se sont engagées à débloquer la situation. Mais cela suffira-t-il au moment où le club phare de l'Ouest enregistre un retard considérable dans la préparation et sa restructuration. Pourquoi a-t-on choisi ce moment précis pour réagir ' Qu'on le veuille ou pas, le Mouloudia d'Oran est en danger avec un avenir totalement compromis. Nul doute qu'il a des facteurs qui seraient derrière ce dérapage qui est en train de nuire à l'histoire du MCO et à toute la ville d'Oran. Comment est-on arrivé à cette situation dégradante ' Les luttes des coulisses, les complots entre ceux qui veulent s'accaparer du pouvoir par n'importe quel moyen, le clanisme et l'intérêt personnel sont à l'origine de cette crise, jamais connue par le club depuis sa création. Pire encore, la crise s'amplifie au fil des jours où certains cadres de l'équipe ont préféré aller vers d'autres cieux. Les derniers sont Khadir et Reguieg, l'international olympique, qui ont opté pour l'ESS après que Soufi a décidé d'aller à l'USMA, Benali à la JS Saoura, Khali au CR Témouchent, Yayaden à l'US Souf, Belaribi au MCA, selon certaines sources dignes de foi, en attendant le sort de Naâmani, Krachaï et les autres. Situation déplorable d'un club annoncé comme l'un des favoris du prochain exercice. Le plus rageant est que certains proches du club, exploitant cette situation de confusion, pour balancer des informations pour soigner leur populisme et tromper l'opinion publique. Qui a annoncé les contacts avec Moez Bouakaz ' Pourtant celui-ci a bel et bien démenti formellement ces rumeurs. Aujourd'hui, le MCO est tombé si bas pour que n'importe qui décide de n'importe quoi. C'est ce qui arrive quand une équipe de la trempe du Mouloudia d'Oran est prise en otage. Cependant, le bout du tunnel et la sortie de la crise dépendent seulement de la venue de la société Hyproc. Jusqu'à présent, c'est le mutisme total. Ladite société pétrolière persiste dans le silence pour éclairer l'opinion ne serait-ce que par un communiqué. Après le 10 août, on parle d'une rencontre prévue après-demain lundi entre les responsables d'Hyproc et ceux de la direction générale de Sonatrach, alors que d'autres le 15 août comme dernier délai de la venue officielle de cette société. En attendant, c'est le suspense qui règne engendrant une vive inquiétude chez les inconditionnels des ‘'Rouge et Blanc''. Les réunions se multiplient mais sans pour autant trouver une solution pour sauver le MCO. Pourquoi ' Telle est la question au moment où la situation se dégrade de jour en jour au point où l'on se demande qui veut quoi au Mouloudia d'Oran ' Une prise de conscience est à souhaiter et la sagesse avec, car l'intérêt personnel et la guerre des clans ont fini par détruite ce patrimoine national.