MC Oran : Montagnes russes au Mouloudia d'Oran

Le MCO, malgré le retour aux commandes de Mehiaoui Tayeb, semble pris dans un tourbillon des plus frénétiques suite aux éternels soubresauts qui, à la longue, ont désarçonné plus d'un.La montée au créneau des supporters vient confirmer que la nouvelle saison ne sera point un bivouac pour l'entourage hamraoui. En effet, les irréductibles socios du club ont décidé d'aller jusqu'au bout de leur revendication, à savoir l'arrivée à la tête du MCO d'une société étatique, à l'instar de Hyproc qui, d'après eux, est idéalement placée pour prendre les rênes du club ou à défaut le retour de Naftal qui est synonyme de l'âge d'or des Hamraoua.
Pire, dans leurs récriminations, les ultras ne veulent point entendre parler de Mehiaoui et tout l'entourage actuel du club. Un vrai casse-tête que ces sorties des fans qui commencent à devenir désagréables pour Mehiaoui qui pour le moment est un peu bousculé par une partie des anciens joueurs qui ne veulent plus être de mise pour la saison prochaine, à l'instar du milieu Mansouri qui a pris option pour jouer en Tunisie.
Ce dernier ne cesse de crier sur tous les toits que le club lui doit 5 mois de salaires, une revendication qui pour le moment n'a pas encore trouvé une issue favorable. Ajoutons aussi d'autres revendications, à l'exemple de Sebbah et surtout le départ voulu d'autres joueurs, à l'image de Motrani.
Dans tout ce fatras, Mehiaoui ne veut point être bousculé par cette kyrielle d'avatars et en a profité pour renouveler le bail d'anciens joueurs, comme le keeper Litim et le défenseur Mekkaoui, tout en faisant venir les nouveaux joueurs que sont le gardien Limane (ex-CSC), l'attaquant Khetab (ex-WAB) et dernièrement Siam (ex-ASAM) sans oublier peut-être la venue de l'ex-sociétaire du MCA, l'attaquant Derrardja qui pour le moment est en contact avancé.
Une autre zone d'ombre plane sur la bâtisse hamraouie, et ce, à 15 jours de la reprise des entraînements, à savoir la venue d'un nouveau coach qui pour le moment demeure un mystère.
Mehiaoui semblait tenir la corde avec le come-back de Slimani avant que d'autres paramètres entrent en jeu à l'initiative de son entourage. Les noms de Ighil et surtout du Tuniso-Suisse, Bououakaz (déjà à la barre en 2018), voire Casoni (ex-driver du MCA) semblent tenir la route sans oublier aussi Belatoui qui pour le moment est paré de la tunique de DTS.