C'est le revers
de la médaille spécifique aux clubs à forte assise populaire, à savoir que la
rue joue un rôle primordial, comme le confirment les
derniers changements survenus à divers niveaux au MCO.
Lorsque le mouloudia a battu le CSC, les médias ont parlé «d'effet Henkouche». Il a suffi que le mouloudia
s'inscline à deux reprises pour que la crise prenne
une grande ampleur. On sait qu'il y a eu des changements, le plus important
d'entre eux n'étant autre que le retour aux affaires de Chérif El-Ouazani, sur insistance des fans mouloudéens.
Il est indispensable de souligner la noble attitude des deux techniciens, ce
qui nous change des discours présomptueux de certains entraîneurs, dans ce
genre de situations qui n'hésitent pas à critiquer leurs prédécesseurs. Au vu
de la tournure des évènements, il était évident que l'arrivée à la présidence
de la SSPA de
Youssef Djebbari était inéluctable, du fait que le
bailleur de fonds, Belhadj Mohamed (Baba), a refusé le poste de vice-président,
lui qui espérait sans doute être désigné comme premier responsable. En
s'engageant dans cette nouvelle aventure, Djebbari
sait pertinemment que sa mission est difficile voire périlleuse. Aussi, il n'a
pas hésité à solliciter le concours de toutes les parties afin d'entamer
l'opération sauvetage d'un club prestigieux dont tout un chacun dit « qu'il a
un pied en ligue 2 ». Ce qui est certainement prématuré dans la mesure où le
championnat n'en est qu'à sa huitième journée et qu'il reste donc vingt-deux
matches à disputer. Outre le concours de tous, Djebbari
mise beaucoup sur le mercato d'hiver pour rééditer le
coup réussi en 2006 lorsqu'il a engagé douze éléments, parvenant à maintenir le
MCO en nationale « Une ». L'histoire, dit-on, étant un éternel recommencement, le
nouvel homme fort du mouloudia va s'attaquer à ce
dossier primordial. Il reste à savoir ce qu'il y a sur le « marché ». Et, si de
bons joueurs sont disponibles, avec quels moyens seront-ils attirés ? Ensuite, et
en admettant que cette opération soit couronnée de succès, il restera
l'utilisation rationnelle d'un effectif forcément remanié. On suppose que le
coach Chérif El-Ouazani, avec l'autorité que tout un
chacun lui reconnaît, ainsi que son savoir-faire, saura tirer le maximum des
nouveaux, ainsi de quelques anciens. Par ailleurs, il est prouvé que le MCO a
constamment enfanté d'excellents joueurs au niveau des catégories jeunes. Il
n'est donc pas exclu que Chérif El-Ouazani déniche
une ou deux perles du terroir pour les lancer dans le bain. Ceci dit, nul
n'ignore que les prochaines rencontres, contre le MCS (à Saïda), l'ESS (à Oran) et le NAHD (à Alger) seront difficiles à
négocier. En attendant le mercato, les camarades de Belaïli ont certainement un ou deux bons coups à jouer. La
balle, sans jeu de mots, est dans leur camp. Il reste à souhaiter que les
dirigeants soient à la hauteur de leur mission, le PDG Youssef Djebbari en tête pour peu que la mobilisation soit de mise.
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Posté Le : 14/11/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : A L
Source : www.lequotidien-oran.com