Le rideau est tombé depuis belle lurette sur la saison footballistique, sans pour autant que le voile soit levé concernant l'affaire Aïssaoui, ce qui met dans l'embarras les mouloudéens qui ne sont pas encore fixés sur leur sort, au moment où d'autres formations ont déjà repris les entraînements.
Pour cela, nous avons essayé d'en savoir plus auprès du président de la FAF, Hamid Hadjadj, mais celui-ci reste injoignable, alors que Djillali Brahim, secrétaire général de la LNF, contacté par nos soins, n'a pu éclairer notre lanterne, sans même nous informer de la date du traitement de cette affaire.
Ceci dit, le non-traitement des réserves du MCO à l'encontre du joueur Aïssaoui du CRB continue de susciter des interrogations chez l'opinion publique. On se demande ce que signifie le mutisme de la commission compétente et on se demande à présent la raison qui pousse la commission à temporiser pour rendre son verdict. Cette situation prouve, une fois de plus, le manque de rigueur et de courage de nos responsables, à moins qu'il y ait anguille sous roche. Il est certain que ce silence donne lieu aux commentaires les plus controversés à l'égard de la LNF qui a été à l'origine, il faut l'avouer, d'une grande confusion depuis le début de la compétition. A propos de l'affaire Aïssaoui, tout a été dit, d'autant plus que les BO, qui sont des documents officiels, confirment bel et bien que le joueur en question a été averti à trois reprises. Selon une source digne de foi, on a appris que les réserves du Mouloudia, au vu des preuves présentées, seraient fondées, mais la problématique réside dans la réaction des fans de Belouizdad à la veille de la tenue de l'AG élective si le Chabab venait à être sanctionné.
On essaye de gagner du temps et éviter tout imprévu dans la mesure où un changement de système de compétition est en projet et il devrait contenter tout le monde.
Cette situation risque de compliquer l'avenir proche du MCO qui a, selon son secrétaire, déposé les réserves en question le 28 mai dernier. «On n'arrive pas à comprendre le mutisme de la LNF du moment que rien ne nous a été signifié à ce jour. Nous demandons au président de la FAF de se pencher immédiatement sur cette affaire. Nous comptons sur la compréhension et la sincérité des responsables concernés pour traiter au plus vite ce dossier afin d'apaiser la tension qui règne à Oran », affirmera Hassani Krimo, secrétaire du MCO. Ce dernier nous a appris qu'une délégation a été reçue samedi dernier par les membres de la CRQ qui a promis que ces réserves seront bientôt traitées et qu'un dossier a été déposé au niveau de la TAS. En attendant le verdict, la direction du MCO s'efforce de préparer la saison prochaine. A cet effet, Aïni, l'attaquant de l'OMA, sur proposition du coach Chérif El Ouazani, était hier en compagnie de son frère au bureau du président Djebari.
Après avoir perçu sa première tranche de la prime de signature, Aïni a signé un contrat de deux ans. Mezaïr (USMAn), Sirat et Chahloul (USMB) ont également signé pour deux saisons. « Pour Chahloul, on lui a loué un appartement et se trouve à Oran avec sa famille », nous a confirmé un dirigeant. Il reste à présent les pistes de Ali Houari (CABBA) et Habbi, le jeune keeper de l'OMA. Quant à Bouguèche, la décision finale reviendra à son manager pour entamer les négociations. Toujours selon les dirigeants oranais, le MCO devra effectuer un stage bloqué au Maroc et la date de départ est prévue entre le 15 et 17 juillet, après la préparation foncière qui se déroulera sur place selon le programme établi par le staff technique, lequel a été maintenu pour assurer une meilleure stabilité. En somme, le MCO est toujours dans l'expectative, notamment avec cette montée au créneau de l'opposition qui exige la tenue d'une assemblée générale extraordinaire.
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Posté Le : 24/06/2008
Posté par : sofiane
Ecrit par : M Zeggai
Source : www.lequotidien-oran.com