Algérie

MC Oran



MC Oran
? Il y'a quelques jours seulement on disait que l'été allait être chaud du côté du Mouloudia d'Oran avec le retour des «vieux démons» et cette lutte acharnée pour la présidence, qui réapparait à chaque fin de saison. Hélas, le championnat n'a pas encore connu son épilogue que les conflits et les tirs à boulets rouges ont commencé. Un tableau des plus ordinaires au MCO, diront les spécialistes en cette période de la saison. En tout cas, l'annonce du départ imminent du président actuel a ouvert encore plus la porte aux spéculations, aux critiques et aux coups bas. Belhadj Ahmed, qui a exprimé sa volonté de mettre un terme à sa mission à la tête du club oranais, aurait fixé la date de l'AG des actionnaires pour le 5 juin prochain. Une date qui tient en haleine les inconditionnels du club, car c'est en principe à l'issue de cette AG que sera connu le successeur de Baba à la tête de la SSPA.Pour l'heure, l'on ne sait pas vraiment si cette AG aura bel et bien lieu, mais le plus important c'est que le nom de l'ancien dirigeant, Baroudi Bellelou, qui était vice-président du temps de Djebbari est cité avec insistance pour reprendre les affaires du club. Bellelou (47 ans), qui a déjà acquis une expérience par le passé au sein du MCO, estime que c'est un challenge pour lui de pouvoir présider le club. Il espère cependant travailler avec un entourage sain pour pouvoir redorer le blason du club. Parti pourtant pour disputer une place sur le podium, le MCO a payé cash ses résultats mitigés lors de la phase retour, n'assurant son maintien qu'à la dernière journée. Il faut dire que la stratégie de Belhadj, qui consistait à faire appel aux enfants du club et à regrouper les joueurs de la région, n'a pas abouti. Il faut tout de même reconnaitre que Baba, à l'inverse des autres présidents qui se sont relayés au MCO, a toujours tenu ses promesses, notamment en ce qui concerne le paiement des joueurs et la prise en charge des jeunes catégories. Il est vrai que Baba, très peu conseillé, fait les frais également d'un entourage pas au fait des affaires du football, mais il ne faut pas ignorer qu'il a toujours mis la main à la poche pour éviter des situations très compliquées à l'équipe.D'ailleurs, dans le fief du Mouloudia, l'on refuse déjà le retour des anciens dirigeants qui ont marqué leur passage par des ratages à répétition. Les supporters refusent catégoriquement de voir toujours des mêmes personnes roder autour du club, sans pour autant travailler à l'intérêt du club. Mais la question qui taraude les esprits est : pourquoi le souhait des supporters de voir arriver un éventuel investisseur de taille aux commandes n'est-il pas exaucé ' Le problème est-il d'ordre économique ou ce sont juste une poignée de personnes qui refusent l'ouverture du capital ' En tout cas, en attendant le rendez-vous de juin prochain, la situation du MCO ne devrait pas s'améliorer et le départ du wali, Abdelghani Zaâlane, promu au poste de ministre des Travaux publics et des Transports, qui était très renseigné sur la vie quotidienne du club, ne devrait pas arranger les choses, même si le DJS, Gharbi Badreddine, se sent désormais beaucoup plus responsable de la situation du club et essaye de mettre tout le monde sur la même longueur d'onde.


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