Algérie

MC Oran



Quel avenir pour le Mouloudia ? Des dirigeants fraîchement élus, une équipe décousue, aucune préparation et un suspense sans précédent concernant l’affaire Aïssaoui. Ce sont-là, les principaux traits qui caractérisent l’actuel Mouloudia Club d’Oran, où ce qui en reste, en tous les cas. Ceux qui ont assisté à l’AG élective du club, tenue ce dimanche à la Munatec de Canastel ont constaté à quel point le Mouloudia était malade de ses «hommes». Ainsi, après plusieurs heures de brouhaha, Kacem Elimam est élu président et revient à la tête du club après l’avoir quitté huit ans auparavant, mais avec quelle politique ? Arrivera-t-il à redresser le navire en plein naufrage ? Serait-il ce «pompier» tant attendu ? En tous les cas, la situation urge au Mouloudia et les premières déclarations du nouveau président, quelques minutes seulement après avoir été élu, ne suscitent guère l’optimisme. «Nous avons treize milliards de dettes, notre équipe est désorientée, notre stade est fermé et nous sommes très en retard. Ils ne nous ont pas laissés le temps de bien faire les choses, mais je compte sur vous tous pour honorer le club et redonner au MCO sa dimension nationale et internationale», dira-t-il aux quelques membres de l’AG encore présents à la salle de conférence. Pour interpréter cette première déclaration, nous n’irons pas sans comprendre que Kacem Elimam a, tout de suite, tiré à boulets rouges sur ses prédécesseurs, reprochant à Djebbari de ne pas lui avoir laissé le temps de préparer l’équipe. Une façon, comme une autre, pour lui, de fuir la responsabilité qui s’annonce des plus rudes lors du prochain exercice, surtout si la décision du TAS désavantageait le MCO. A ce moment-là, la pression des supporteurs serait énorme sur les épaules d’Elimam, perçu comme étant le sauveur, il sera purement et simplement appelé à faire accéder le club parmi l’élite. Si la rétrogradation du MCO venait à se confirmer, les trois sésames de l’accession seront crânement disputés la saison prochaine en Nationale II, cela sans compter sur la qualité des joueurs du MCO surtout que les nouvelles recrues veulent racheter leurs contrats de Belhadj, le candidat marginalisé des élections. Ce dernier, «talonné» par les pros Elimam, n’a, semble-t-il, pas dit son dernier mot. «Baba», qui se trouve, actuellement, en Tunisie pour un court séjour, a promis de revenir en force. Selon ses proches, il serait très intéressé désormais par le poste de président du club voisin, l’ASM Oran. En tous les cas, les supporteurs du Mouloudia d’Oran, des différents quartiers, estiment qu’il est grand temps pour tous les amoureux de ce prestigieux club de remettre le MCO sur rails en pensant à l’intérêt de ce sport roi à Oran et préparer l’avenir de cette association chère à toute la région. Cet avenir qui ne peut être bâti que sur l’honnêteté et l’entente des uns et des autres. Il demeure important que chacun apporte son soutien comme l’ont fait les martyrs de la Révolution, car seul l’intérêt du Mouloudia prime désormais. Ce n’est qu’à partir de là, que le club du vieux quartier d’El-Hamri pourra retrouver alors son lustre d’antan. GHARBI M.


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