MC Oran

Grosse désillusion ! Connus pour l’amour indéfectible qu’ils portent aux couleurs de leur club chéri, le MCO, les «Hamraoua» ne savent pas se taire lorsque leur équipe va mal, encore moins lorsque cette dernière se fait humilier. Preuve en est leur réaction, pour le moins virulente, au lendemain de la cuisante défaite du MCO contre le NAHD (2-3). Certains supporters ont reproché aux joueurs de n’avoir pas su défendre, dignement, les couleurs du club et le bilan des neuf journées disputées n’est guère reluisant et suscite, à l’évidence, bien des inquiétudes et des interrogations. Trois matchs gagnés, deux nuls et quatre défaites. Les défenseurs des «Rouge et blanc» perdent souvent leur lucidité et leur concentration dans leur surface de réparation, l’attaque n’est pas du tout efficace et l’espace béant constaté entre la charnière défensive et le milieu de terrain qui se veulent compacts en est une autre cause de ce début de championnat des «Rouge et blanc» qui ne prête pas à l’optimisme. Il faut donc revoir certaines choses et corriger ce qu’il y a à corriger. Tout est possible dans le football, le championnat ne fait que commencer et le chemin est encore long. Il y a un bon groupe du MCO, mais certains aspects restent à parfaire notamment au niveau de l’organisation, le plus important est que le groupe s’améliore et retrouve son efficacité. Lekkak, le nouveau coach, connaît assez bien son métier et il compte, avec l’aide de Benmimoun, apporter les correctifs nécessaires de façon à solidifier l’équipe. Le MCO doit rester, comme il a toujours été, une équipe habituée à jouer les premiers rôles et le plus important maintenant, c’est de bien se préparer en prévision des prochaines journées. Les supporters des «Rouge et blanc» savent aussi être reconnaissants et si les coéquipiers de Daoud Sofiane veulent être traités comme de véritables héros, ils n’ont pas d’autre choix. Récolter, pour commencer, les six points face au leader, l’ESS et la JSM Béjaïa. Ce qui nous permet d’affirmer qu’entre joueurs et supporters, ça sera la réconciliation. O. Bouras