MC Alger - Le président prévient

«Pas de place pour les Hamraoua à Bologhine» Le fatidique et décisif rendez-vous entre le deux Mouloudia d’Alger et Oran, a commencé plus tôt que prévu, en témoigne la guerre psychologique que se mènent depuis quelques jours les deux antagonistes. Le président du MCA, Abdelhamid Zedek vient d’ailleurs d’en rajouter en demandant à son homologue oranais, Youcef Djebbari, en l’occurrence de conseiller aux supporters du MCO de ne pas faire le déplacement d’Alger la semaine prochaine.Cela s’est passé en marge de l’assemblée générale ordinaire de la LNF qui s’est tenue samedi à Alger. Le boss algérois justifie cette attitude par l’exiguïté du stade de Bologhine qui ne peut contenir plus de 8.000 places alors qu’une grande foule est attendue pour ce match de lundi prochain. Et ce n’est pas tout, puisqu’on apprend du président du Mouloudia d’Alger que la vente des billets du match sera entamée dimanche, soit la veille de la rencontre, ce qui voudrait dire, que la rencontre se déroulera à guichets fermés. Pour les observateurs, il s’agit là d’un nouvel épisode dans la guerre psychologique enclenchée par les deux antagonistes plus tôt que prévu. En effet, les dirigeants oranais n’ont pas hésité en ce début de semaine, à mettre en exergue le côté sécuritaire. Des courriers ont même été adressés aux autorités concernées pour assurer la protection de la délégation oranaise qui se déplacera à la capitale la semaine à venir. Les dirigeants du MCO avancent comme prétexte de tout ce brouhaha, pour reprendre les propos de leurs homologues algérois, le cauchemar vécu par le CABBA lors de son récent déplacement à Bologhine. Une attitude qui n’a pas été du goût des dirigeants du vieux club de la capitale qui se sont précipités à leur tour pour répondre aux «provocations» de leur prochain adversaire. C’est dire qu’à quelques jours du très attendu rendez-vous des deux Mouloudia, les esprits sont déjà chauffés. Gageons seulement que le tout se passera dans un fair-play total, comme nous ont habitué, du reste, les deux formations. F. Karim