MC ALGER Des maux et des mots…

Annoncés comme les sauveurs du club algérois, les investisseurs italiens d'Edil Pellicano étaient attendus hier soir, à 23h, à l'aéroport international Houari- Boumediène (Alger), selon Sid-Ali Aouf.
La société italienne devrait d'abord entamer les démarches pour s'installer en Algérie en tant que société mixte algéro-italienne avant de se projeter dans l'achat des actions mises en vente par la SSPA Mouloudia d'Alger. Cela doit nécessairement passer par une procédure réglementaire pour le moins lourde. Les Italiens ont conditionné leur participation à la remise à flots des comptes du MCA par l'acquisition d'un marché juteux, ce qui devrait leur permettre de générer des bénéfices. De son côté, l'actuel bureau du MCA nie tout contact officiel avec Franco Pellicano, le patron du groupe. «A aucun moment, on n'a été avisés d'une quelconque visite des Italiens. Cela démontre clairement que le groupe Edil Pellicano est intéressé par ses propres affaires, non pas par celle du MCA», dira le coordinateur de la section football du MCA, Omar Ghrib. Avant d'enchaîner : «Au risque de me répéter, les portes du MCA sont grandes ouvertes à tout investisseur qui ramènera avec lui de l'argent et no n des paroles.» Devant toute cette propagande, le public mouloudéen ne sait plus à quel saint se vouer. Croire Sid-Ali Aouf ou bien Omar Ghrib ' Dans un autre registre, le coach François Bracci compte bien surprendre l'ASK, cet après-midi, sur son terrain. Les Mouloudéens souhaitant bien confirmer leur réveil de samedi dernier face au voisin de l'USMH. «Nous irons au Khroub en conquérants. Un résultat positif permettra au groupe d'aborder le derby contre l'USM Alger avec de meilleures dispositions», dira Sayeh. Cependant, le gardien Azzedine risque d'être écarté de ce déplacement à Khroub. «C'est un gardien complètement démotivé. Le but qu'il a concédé face à l'USMH l'a beaucoup affecté. Je n'attends pas grand-chose d'un gardien qui annonce son départ. Il ne serait pas logique de l'incorporer face à l'ASK. J'ai donné mon avis sur lui au coach à qui le dernier mot revient», conclut Omar Ghrib.