Algérie

Mazzarri (coach de l'Inter de Milan) : «Belfodil, un grand potentiel»



«Le club a beaucoup investi sur Ishak et Icardi, mais nous devons nous montrer patients avec eux.» Belfodil : «La mort d'un ami m'a fait comprendre que la vie était trop courte pour la gâcher»L'entraîneur de l'Inter Milan, Walter Mazzarri, a tenu hier sa toute première conférence de presse, depuis qu'il a entamé son travail à la tête de l'équipe Nerrazzuri, il y a cinq jours. Le coach italien s'est dit content des conditions de travail qu'il a trouvées à l'Inter, promettant de tout faire pour guider le club vers des victoires et effacer ainsi les séquelles de la saison dernière qui fut extrêmement compliquée. Evidemment, l'ancien entraîneur de Naples a parlé des nouvelles recrues, Ishak Belfodil et Mauro Icardi, qu'il a tenu à encenser. «Je suis content du recrutement de Belfodil et Icardi. Ce sont deux bons joueurs avec un grand potentiel. J'espère qu'ils nous apporteront que du positif.»
«Le club a beaucoup investi sur Ishak et Icardi, mais nous devons nous montrer patients avec eux»
Walter Mazzarri reconnaît les qualités de ces deux joueurs, mais assure que le contexte intériste est différent de celui des autres clubs, et que les deux joueurs doivent s'adapter à la pression, s'ils veulent grandir davantage et réussir. «L'Inter a beaucoup investi sur Belfodil et Icardi. Le club voulait les avoir et a réussi. Toutefois, il faut être patients avec eux, sachant qu'à l'Inter, le contexte est différent et que la pression ici n'est pas la même qu'à Parme ou à la Sampdoria de Gênes. Je vais les aider bien évidemment à grandir et à progresser. Après, on verra avec le temps ce que ça donnera et s'ils deviendront de grands joueurs.»

Belfodil : «La mort d'un ami m'a fait comprendre que la vie était trop courte pour la gâcher»
Le site internet britannique whoscored.com a publié un portrait de Ishak Belfodil dans lequel l'attaquant fait quelques révélations inédites sur son parcours et sa vie. Arrivé en France avec ses parents et frères et s'urs alors qu'il était âgé de 7 ans, il a passé son adolescence à Elancourt, une banlieue difficile dans les environs de Paris. «Tu y vis très mal», a déclaré le joueur à La Gazzetta dello Sport. «Les maisons étaient terribles. C'était la misère. Les enfants n'avaient aucune perspective d'avenir. J'avais le football en tête et cela m'a sauvé, même si j'avais terminé mes études par correspondance. Beaucoup de mes amis sont toujours sans emploi ou sur le mauvais chemin.» D'ailleurs, la mort tragique de l'un d'entre eux dans un accident de voiture a changé la vie de Belfodil, alors âgé de 15 ans. «J'ai compris ce jour-là que la vie était courte et que vous ne pouvez pas la gâcher et en faire n'importe quoi», a-t-il révélé et c'est ainsi qu'il s'est tourné vers la pratique de la religion. Il a commencé alors à lire et apprendre le Coran et à se rendre à la mosquée.
«Mon idole est Ronaldo,pas Benzema !»
Souvent comparé à Karim Benzema depuis qu'il était à l'Olympique Lyonnais, il refuse cette comparaison : «Karim n'était pas aussi grand que moi. Il est plus petit et bouge plus sur un terrain, même si, de mon côté, je ne me contente pas d'attendre face au but. Je cours sans ballon, si cela peut créer des espaces pour un coéquipier. Mon idole comme avant-centre est le Brésilien Ronaldo. Pour moi, c'est le meilleur de tous les temps. Aujourd'hui, je regarde beaucoup Ibrahimovic.» Comme par hasard, ces deux joueurs ont été des stars à l'Inter, en ayant remporté plusieurs titres.
Belfodil, c'est le nom d'un... antibiotique en Italie
Selon l'auteur du portrait, le recrutement de Belfodil à l'Inter est pris avec amusement par les supporters du club. La cause ' Le nom de Belfodil ressemble à celui d'un antibiotique vendu dans les pharmacies en Italie. «Peut-être qu'avec la très mauvaise saison de l'Inter la saison passée, le docteur qui soigne le club lui a prescrit un antibiotique», répètent-ils avec ironie, tout en cherchant à savoir si Belfodil parviendra à guérir l'Inter ou aggravera son mal. Salvatire Bagni, celui qui l'avait ramené à Bologne, est catégorique : «Il a le profil d'un vrai numéro 9. Il sait prendre les espaces comme un second attaquant et peut gagner un duel en face à face comme un grand joueur.»


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